Le Lézard

Fonctionnement du Botox découvert


Il est de plus en plus populaire surtout chez les Américains, et beaucoup de vedettes de cinéma y ont recours. Des chercheurs ont découvert comment fonctionne le Botox.



Utilisé depuis quelques années dans le cadre d'un traitement visant à rajeunir les traits du visage, le Botox est pourtant aujourd'hui l'une des substances les plus dangeureuses puisqu'il est composé d'une bactérie nommée Clostridium botulinum. Cette dernière, présente dans les sédiments aquatiques et dans toute charcuterie telles que le jambon, le saucisson et le lard, peut devenir après ingestion un poison puissant pour le corps humain. L'intoxication à cette bactérie requiert immédiatement une vaccination par sérothérapie (antitoxine).

Le Botox, lorsqu'il est injecté au patient, paralyse les muscles faciaux et atténue les signes du vieillissement tels que les rides et les pattes d'oie. Mais qu'est-ce qui provoque cette réaction qui rendra au patient une peau lisse pour environ 4 mois?

Le Botox est le résultat d'une toxine produite par la bactérie Clostridium botulinum. On nomme celle-ci "Toxine botulique de type A", ou plus communément BTX-A. Or, l'action principale de la BTX est d'empêcher la libération d'un neurotransmetteur appelé acétylcholine au niveau du point de liaison entre le nerf et le muscle. Ainsi, le message nerveux n'étant plus transmis, la contraction du muscle devient impossible.

Pour aller plus loin dans les recherches effectuées par des biologistes, la BTX, qui est également une enzyme, se lierait à des protéines spécifiques de la synapse pour former des complexes. Axel T. Brunger, professeur en neurosciences à l'Université de Stanford, affirme que l'enzyme botulique attaque de manière sélective les protéines SNARE et les coupe en deux parties. Le professeur Mark A. Breidenbach a procédé à une expérience sur cet enzyme et est parvenu à l'inactiver sans modifier sa structure. Dans les résultats de ses observations, ce dernier a déclaré que, contrairement à ce que l'on peut normalement observer en biologie, les bactéries dans la composition du Botox utilisent un mécanisme très simple, une protéine seulement.

En conclusion de tous ces termes techniques, les recherches effectuées sur le Botox permettraient dans l'avenir de développer des traitements pour l'acouphène, l'incontinence urinaire ou encore des cicatrices disgracieuses.


Publié le 14/01/2005 à 06h00 par Dominic Desbiens



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