La population du monde entier a fait preuve d’une grande générosité pour les pays dévastés par les tsunamis. Aide humanitaire et dons monétaires affluent. Or, avec ces bons gestes, arrivent aussi les criminels sans scrupules qui profitent de l’occasion pour se remplir les poches en sollicitant vos dons à leur profit.
Ces fraudeurs ne sont pas sans savoir qu’il leur sera facile d’empocher quelques milliers, et ce, pour chacun d’eux. Déjà, des courriels envahissent les boîtes de réceptions, portant avec eux des messages désespérés de soi-disant sinistrés ayant tout perdu. Ceux-ci demandent l’envoi de montants par le biais de sites Internet ou par virement bancaire. Selon les experts, il ne s’agit que d’une question de temps pour que les sites prennent en plus l’apparence de divers organismes de charité internationalement connus.
Pour l’instant, les attrapes en circulation mènent vers des sites qui, avec une allure propre et bienveillante, demandent de faire un don grâce à une carte de crédit. D’autres sont plus directs, demandant ainsi de déposer tout montant jugé suffisant pour aider dans un compte de banque. Enfin, d‘autres utilisent le bon vieux truc utilisé souvent par certains fraudeurs africains, soit la promesse de recevoir quelques sous en échange d’aide pour recouvrir de l’argent supposément déposé dans un compte bancaire européen.
On encourage les gens qui veulent envoyer des sous vers les régions touchées de contacter eux-mêmes par téléphone les organisations reconnues ou d’en visiter les sites, et de se montrer méfiants envers toute sollicitation. Évidemment, les conseils usuels sur la divulgation de ses numéros de carte de crédit ou de compte bancaire ailleurs que sur des sites sécurisés et connus s’appliquent.