Après l'industrie de la musique, c'est celle du cinéma qui se réveillle et intente des actions en justice contre les internautes qui diffusent de manière illégale les films sur Internet.
Les plaintes, déposées dans plusieurs états des États-Unis, sont le fait de la Motion Picture Association of America (MPAA), équivalent pour les oeuvres cinématographiques de la RIAA. La loi américaine sur le droit d'auteur permet d'exiger des dommages allant jusqu'à 30 000 $US par film copié ou distribué illégalement via Internet, 150 000 $US s'il est prouvé que l'acte de piratage était intentionnel. «L'industrie du cinéma doit entreprendre des actions légales contre les internautes qui volent ses films sur Internet. Le futur de notre industrie, et les centaines de milliers d'emplois qu'elle entretient, doivent être protégés par tous les moyens possibles contre cette forme de vol éhonté» a déclaré Dan Glickman, le président de la MPAA.
Les méthodes de lutte contre le piratage de la MPAA risquent fort de devenir plus agressives encore, puisque les responsables de l'organisation annoncent prochainement la mise en marché d'un logiciel capable de détecter sur les disques durs les fichiers piratés et les logiciels d'échange de données. Ce logiciel pourrait ensuite supprimer les fichiers incriminés.