C'est du moins la conclusion à laquelle en est venu un groupe de chercheurs. Pour ces experts anglais en généalogie, la vraie question n’est pas de savoir si les Américains ont eu raison ou non d’aller en Irak, mais toucherait plutôt à des histoires de sang bleu et de pedigree.
C’est qu’une ancienne théorie – s’étant révélée vraie pour la plupart des votes présidentiels américains – prétend que le candidat ayant le plus de quartiers de noblesse remporte généralement les élections.
Selon Harold Brooks-Baker, directeur éditorial du Burke's Peerage, un guide de l'aristocratie britannique, « [la] recherche n'est pas encore complète, mais il semble que Kerry possède plus de liens royaux et qu'il soit plus noble que le président Bush ». Il ajoute cependant que les deux candidats « possèdent un nombre remarquable de liens royaux et [sont] tous deux liés à la reine Elizabeth » d'Angleterre.
John Kerry, originaire du Massachusetts, démocrate, diplômé de l’université de Yale et ancien combattant du Vietnam, aurait des liens avec le premier gouverneur du Massachusetts, John Winthrop ainsi qu’avec toutes les grandes familles de Boston. Ses racines comptent également plusieurs liens avec des membres de familles royales européennes.
Brooks-Baker estime que « Kerry peut de façon presque certaine être relié à Jacques Ier et à la lignée royale par les familles de Windsor et de Hanovre ». Le roi Jacques Ier d'Angleterre, fils de la reine Marie d'Écosse, a régné de 1603 à 1625. Jacques Ier fut celui qui commanda une nouvelle traduction de la Bible, version souvent connue comme celle « autorisée du roi Jacques ».
George W. Bush, pour sa part, peut également se vanter d’avoir plusieurs liens avec la royauté. Bush possède plusieurs liens avec le roi d'Angleterre Henri III et avec la soeur du roi Henri VIII, Marie Tudor, épouse du roi de France Louis XI. Il descend également du roi Charles II d'Angleterre. Bush possède par ailleurs plus de racines royales qu’Al Gore, son adversaire des dernières élections.
Il semble qu’il y ait toujours eu un « facteur royal » au sein de la liste des présidents des États-Unis d’Amérique. George Washington, Thomas Jefferson, Theodore et Franklin Roosevelt ainsi que Ronald Reagan sont parmi ceux qui possédaient un nombre important de liens royaux.