La chambre des représentants, l'équivalent pour les États-Unis des assemblées parlementaires d'autres pays, vient de décider mardi dernier de punir les sociétés qui créent les logiciels espions ainsi que leurs utilisateurs.
Les peines encourues sont financières et, puisqu'elles peuvent aller jusqu'à 3 millions de dollars, pourraient faire très mal. Le « Spy Act », dont le nom est en fait un acronyme pour
Securely Protect Yourself Against Cyber Trespass, tend ainsi à protéger les internautes américains victimes de ces types de pratiques. Malgré le lourd lobbying mené par les grands du commerce électronique, dont Microsoft et AOL, la chambre des représentants a voté l'adoption de ce texte par 399 voix contre 1.
Les experts annoncent avoir découvert plus de soixante formes différentes de logiciels espions. La loi contre les espiogiciels entrera en application douze mois après son édiction, et expirera automatiquement en 2009.