L’Agence européenne pour l’Environnement (EEA) vient de dévoiler une étude démontrant que l’Europe se réchauffe plus vite que le reste du monde. Cette étude révèle que les hivers « froids » auront quasiment disparus de l’Europe d’ici 2080 et que les vagues de chaleur ainsi que les inondations seront plus fréquentes (environ 2 fois par année).
De plus, les trois quarts du glacier des alpes suisses auront fondu. Les désastres d’ordre naturel ont doublé dans les années 90 par rapport aux années 80, ayant coûté plus de 11 milliards de dollars américains aux nations européennes touchées.
Rappelons que les inondations de 2001 ont touché 11 pays européens et ont fait 80 morts. Les vagues de chaleur de 2003 ont quant à elles fait près de 20 000 victimes. Pour la première fois, les experts affirment que la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est directement responsable de ce désastre et que sa concentration est à son niveau le plus haut depuis 420 000 ans pour un taux 34 % supérieur au début de l’ère industrielle.
Encore selon l’étude, toujours pour l’Europe, la température moyenne aurait augmenté de 1,7 degré Fahrenheit dans les dernières 100 années et devrait augmenter de 3,6 à 11,3 degrés durant le siècle à venir. Cette augmentation serait presque entièrement attribuable aux gaz à effet de serre. Ces chiffres sont à comparer au reste du monde pour un 0,36 à 1,26 degré pour le siècle passé et 2,52 à 10,4 degrés pour le siècle en cours.
Les chercheurs révèlent également que le niveau de la mer en Europe augmente de 2 à 4 fois plus rapidement que lors du siècle passé, ce qui ne va pas tarder à être un grave problème pour les habitants de pays comme les Pays-Bas, où la moitié de la population vit en dessous du niveau de la mer.