Après une longue enquête démarrée aux États-Unis et qui connut son aboutissement en Ukraine, les forces de police de ce pays de l'Europe de l'est ont annoncé l'arrestation et la fin des activités de plusieurs individus liés à une agence de modèles qui photographiait des jeunes filles âgées entre 8 et 16 ans.
Selon les dires d'un responsable du département des crimes du Ministère de l'Intérieur, 15 individus seraient actuellement détenus et interrogés sur les activités du groupe qui en 3 ans ont réussi à atteindre un chiffre d'affaire qui devait dépasser plusieurs centaines de milliers de dollars, d'après les estimations préliminaires de divers comptes bancaires qui ont pu être saisis lors de l'opération.
La police aurait saisi entre autres des caméras videos, des appareils photos, des ordinateurs, du matériel informatique contenant des photos de nudité d'enfants ainsi qu'une Porsche appartenant au jeune mafieux, leader du groupe criminel, âgé dans la vingtaine. Ces individus étaient très bien organisés puisqu'ils pouvaient atteindre un chiffre d'affaires de 100 000$ par mois grâce à un réseau d'une quarantaine de personnes impliquées: photographes, spécialistes informatiques, chauffeurs, éclairagistes, habilleurs.
D'après certaines rumeurs non confirmées, il s'agirait du site LS-Magazine qui aurait attiré dans ses filets 1500 jeunes filles en 3 ans, dans leurs bureaux de Kiev, Kharkiv et Simferopol au sud du pays. Ce sont des parents qui exigeaient plus en cachet (10 à 40$ de l'heure), à bout de chantage, qui auraient collaboré à faire tomber le réseau. La plupart des parents ne semblaient pas au courant que leurs enfants faisaient de la porno puisque les parents attendaient dans une autre pièce et posaient peu de questions.
Ce magazine, qui avait évidemment ses pénates sur le Web, faisait beaucoup de publicité pour attirer les clients qui étaient nombreux puisqu'on dénombre pas moins de 100 000 clients au minimum aux États-Unis et au Canada, là où le matériel était revendu et disséminé à travers divers canaux et sites Web connexes. D'après des médias russes, certains individus très influents de la haute société ukrainienne seraient impliqués.
Ce magazine ne faisait pas dans la discrétion puisque le nom choisi par celui-ci était semblable à celui d'un magazine de sport londonien qui possédait également un site Web du nom de LS-Magazine (London-Sport Magazine).