Une
étude menée par l'Open Source Risk Managment, société spécialisée dans la gestion des risques juridiques liés à l'utilisation de logiciels open source, révèle que le noyau de Linux pourrait enfreindre plusieurs brevets qui ne sont cependant pas encore approuvés par l'Office Américain des Brevets et des Marques (US PTO).
Si la validité de ces brevets était menée à terme, il pourrait en coûter très cher à tous les utilisateurs professionnels de Linux. Qu'un brevet soit enfreint ou pas, il n’en coûterait pas moins de 3 millions $US à chacun d'eux pour sa simple défense. Heureusement, le tiers des brevets appartiennent à des entreprises qui ont des intérêts financiers dans Linux, tels que Cisco, HP, IBM, Intel, Novell, Oracle, Red Hat, Sony, etc.
D'autres entreprises possèdent cependant les deux tiers restants, comme Microsoft, qui en détient vingt-sept, et plusieurs autres petites entreprises qui aimeraient voir leurs revenus gonflés avec une telle victoire.