En 300 ans, il y a eu plus de 200 cas de combustion humaine spontanée où des individus, sans raison apparente, prenaient feu à leur domicile. Des cas sont rapportés depuis des temps immémoriaux, par la Bible et également aux 18e et 19ie siècles. Les événements qui ont fasciné le plus les amateurs de mystères étranges à la "X-files" sont ceux qui se sont produits dans les années 50 et 60.
En 1966, on rapporte l'histoire d'un médecin de 90 ans qui avait l'habitude de fumer la pipe. Un soir qu'il fumait sa pipe, l'homme de Coudersport en Pennsylvanie a été consumé par un violent feu qui a réduit en cendres tout son corps, à l'exception de ses extrémités. Quelles sont donc les causes de cette combustion rapide et meurtrière; phénomène paranormal ou totalement scientifique?
À ce qu'il paraît, le Dr John Irving Bentley avait la mauvaise habitude de vider sa pipe en la cognant à sa robe de chambre. On croit que quelques étincelles auraient pu démarrer le feu et que certains facteurs auraient pu encourager une combustion rapide de son corps. Gardant dans ses poches plusieurs paquets d'allumettes, il est fort probable qu'elles auraient pu servir d'élément déclencheur. Réveillé par le feu, il aurait couru à la salle de bain avec sa marchette en aluminium puis le linoléum, matériau inflammable, additionné à un plancher de bois et une bouche d'aération créant un effet de cheminée auraient causé sa perte.
Un second cas dans les années 50 nous en apprend davantage sur la propension du corps à prendre feu rapidement et sur ce qui cause ces incendies soudain. Mary Reeser, de St. Petersburg en Floride, était une dame âgée souffrant d'un important surplus de poids. Elle fumait beaucoup et le soir où elle a pris feu, elle avait ingéré des comprimés de somnifères. Dormant dans une chaise hautement inflammable et habillée de vêtements aussi propices à la combustion, elle ne pouvait que s'enflammer rapidement après avoir échappé sa cigarette.
De nos jours, les cas de combustions spontanées sont pratiquement inexistants, car les experts en sinistre arrivent souvent à déterminer les causes des feux. Les gens qui, à ces époques, furent victimes de cette soi-disant spontanéité ont été victimes de leurs imprudences, mais également de leur condition physique. Étant la plupart du temps obèses ou souffrant d'embonpoint, la graisse qui composait leurs tissus alimentait la force de l'incendie. De plus, un individu qui tente de fuir les flammes a tendance à alimenter le feu en air, puisqe le coeur paniqué dans les premières secondes pompe le sang qui bouille. Alors l'eau du corps emprisonné par la graisse généralement située vers l'extérieur du corps s'évapore, accélérant l'effet d'auto-combustion et de consumation de l'individu.
Morale de l'histoire: l'alcool, la graisse et la cigarette ne font jamais bon ménage!