C’est la question que l’on peut légitimement se poser. Selon le cabinet Bunnyfoot Universality, le retour sur investissement des campagnes de pop-ups est quasi nul. Le taux de clic sur des pops-up ne serait que de 2% au lieu des 20% précédemment annoncés.
De plus, les compagnies utilisant ce format de promotion verraient leur image dépréciée par les internautes, plutôt gênés par ce mode de publicité. Dans 2% des cas uniquement, le logo de la marque est vu par l’internaute. De plus, neuf fois sur dix, les pops-up sont cliqués par erreur, l’internaute voulant fermer la fenêtre en cause.
Autre chiffre intéressant; il faut en moyenne 59 secondes à un internaute pour fermer un pop-up, alors que 2,5 secondes suffisent pour que le pop-up s’ouvre. De là vient l’énervement légitime de l’utilisateur quand se déclenche une avalanche de fenêtres.
Notons au passage que les vrais bénéficiaires des pops-ups sont les entreprises qui fournissent des filtres anti pop-ups, telles Google et Opera. La prochaine version de Internet Explorer devrait contenir un outil semblable.