La théorie d’une météorite qui aurait exterminé la vie sur Terre n’est pas remise en question. Un nouvel élément, par contre, vient s’ajouter dans la compréhension des causes de la disparition de ces reptiles. Des scientifiques commencent à tester l’hypothèse qu’il y aurait 65 millions d’années, le nombre de mâles aurait pu être supérieur à celui des femelles une fois que la catastrophe se serait produite.
Après l’écrasement de la dite météorite sur Terre, une explosion équivalant plusieurs fois celle de Hiroshima a engendré un champignon de poussière qui couvra le ciel et cacha la Terre du soleil pour des lustres, provoquant ainsi une baisse drastique de la température. Ce changement climatique aurait eu pour effet non seulement d’exterminer la vie végétale, mais de modifier le sexe de certains animaux.
La théorie s’explique ainsi: les dinosaures auraient eu comme lien de parenté les crocodiles de notre ère et leurs moyens de reproduction sont à tous points comparables. Les crocodiles femelles font leurs nids près des rivières et y déposent leurs oeufs, où ils seront couvés. Les oeufs reptiliens ont comme particularité d’être dépourvus de sexe au début de leur formation. Alors que ceux-ci se développent à l’intérieur des oeufs, les sexes se définissent par la température à laquelle ils sont couvés. Une variation infime de la température, ne serait-ce que quelques centigrades, peut influencer le nombre de mâles et le nombre de femelles à la naissance.
Comme plusieurs scientifiques croient que la vie sur la planète n’a pas été nécessairement éradiquée d’un seul coup, il se pourrait que le changement de température progressif aurait eu un impact sur les couvées des femelles et aurait ainsi modifié la destinée du règne des dinosaures. Le rafraîchissement de la température aurait pu influencer le nombre de femelles, qui naquirent en plus petits nombres. Si tel fut le cas, une bonne partie de ces reptiles seraient disparus des suites des conséquences atmosphériques et non pas de l’extermination totale provoquée par l’impact de la météorite.
La théorie demeure tout de même contestée, puisque d’autres croient plutôt que le manque de soleil, combiné au dépérissement de la vie végétale, aurait été la cause la plus probable de leur disparition.