Beaucoup de femmes sont dépendantes de la porno sur le Web!

On a longtemps cru que la dépendance aux images pornographiques était un problème masculin parce que l’homme a la propension d’atteindre une excitation par la stimulation visuelle plus rapidement que la femme. Ces dernières années, de nombreuses études viennent pourtant confirmer ce que les stéréotypes populaires trouvent inacceptable, la femme peut également développer une accoutumance à la sexualité explicite de la pornographie sur le Net.



Devant une société de plus en plus ouverte à la sexualité, les images de nudité se font plus fréquentes à la télévision, dans les magazines et surtout sur le Net qui est devenu un sex shop gratuit accessible à tous en un clic. L’industrie de la pornographie sur le Web est un marché en pleine expansion qui crée une dépendance chez 45 % des individus dont la moitié sont des femmes. Ainsi, elles ne seraient plus une minorité comme on l’a longtemps pensé, mais réparti à parts égales avec les hommes.

Cette dépendance commence souvent en parcourant les sites de pornographie puis en recherchant un partenaire dans les salles de conversation électroniques et par l’installation de logiciels de messagerie qui permettent de poursuivre plus à fond la relation débutée avec l’inconnu. Comparant, discutant et fantasmant sur les images échangées, les inconnus commettent une relation adultère, ce qui mène à la rencontre des infidèles dans 80 % des cas selon les études.

Une analyse religieuse, proposée par certains, blâme la pornographie sur le Net pour la destruction de nombreux couples en Amérique, car en pratiquant le cybersexe les adultes se mettent dans une situation les menant à l’infidélité. Ainsi, il y aurait 1/3 des divorces qui seraient attribuables à des époux ruinant leur couple en navigant pour de la pornographie. Comme la National Rifle Association (NRA) le disait: « Les armes à feu ne tuent pas les gens, ce sont les gens qui tuent », alors on devrait peut-être appliquer ce même slogan aux couples : « Le Net ne brise pas les couples, ce sont les couples qui décident de se séparer.»