Depuis quelques mois on jubile chez les universitaires américains qui se voient octroyer des fonds faramineux en matière de recherche sur la robotique depuis l’arrivé de George Bush au pouvoir. Soucieux de voir les pertes humaines diminuées lors des guerres auxquelles les États-Unis participent, le Pentagone finance à grand renfort de fonds publics les centres de recherche universitaire sur la robotique et les entreprises privées pour développer les armes de demain, qui espère-t-on, seront entièrement automatisées et autonomes.
C’est ainsi que plusieurs centres de recherche universitaire ont vu leur budget de recherche exploser, comme celui de l’Institut robotique de l’Université Carnegie Mellon qui a augmenté de 48% depuis 2000. Le Pentagone, à l’aide de sa branche technologique militaire, le Defense Advanced Research Projects Agency, a approuvé une quarantaine de projets militaires liés à la robotique. On espère de cette façon le développement de nouvelles armes plus sophistiquées et autonomes, qui sans réduire leurs coûts de production ou de développement pourront au moins diminuer le nombre de morts lors d’interventions militaires.
La plupart de ces inventions semblent sortir tout droit des films d’Hollywood, puisque les universités en collaboration avec le secteur privé travaillent sur l’élaboration de véhicules motorisés qui pourront sillonner les routes sans chauffeur et éviter les mines d’ici 2005. Un autre groupe de chercheur tant qu’à lui travaille sur la création d’un petit avion de surveillance qui pourrait entrer dans un bâtiment, déposer une bombe, faire de l’espionage ou même neutraliser l’ennemi.
Toutes ces inventions sont absolument fantastiques aux yeux du Pentagone, mais comme certains aiment le rappeler, il se peut que les attentes des militaires soient plus élevées que ce que la technologie peut actuellement réaliser. Même si les coûts des composantes à la création de ces robots ont diminué et que la technologie s’est grandement développée ces dernières années dans ce domaine, il reste encore beaucoup de défis techniques à surmonter.