Les amateurs de DVD sont intéressés par l’Internet; les internautes utilisent souvent des DVD. La conclusion de ce constat permet de faire des affaires. L’explosion de la location de DVD en ligne en Europe suit la tendance américaine. Rude concurrence pour le loueur du coin de la rue ?
En France, 40% des foyers sont équipés de lecteur DVD; de quoi procurer une base de clients non négligeable aux loueurs en ligne. Mais ces derniers misent aussi sur le format DVD, beaucoup moins fragile que l’antique cassette video, intransportable par les services postaux. Ainsi, après une rapide inscription en ligne, vous recevez chez vous le DVD loué, et le renvoyez par la poste. Simple.
Les comptes client se gèrent en ligne et les catalogues de location fournissent 2000 exemplaires en moyenne. Si le mode de fonctionnement et les performances sont les mêmes entre les différents sites, la stratégie varie sensiblement. Ainsi,
www.glowria.com ne propose aucun titre X, alors que 50% du chiffre d’affaire d’un vidéoclub classique se fait sur ce type de produit. En revanche, le site propose des titres rares, allant du documentaire au court métrage.
Le système fonctionne depuis 1999 aux États-Unis avec le site
www.netflix.com. Au Québec, des sites tels que
Dvdzap.ca ou
Québecdvd.com offrent le même type de services. Le site suisse www.dvdmania.ch, quant à lui, propose une livraison par scooter, avec le popcorn disponible en prime.
Face à cette concurrence nouvelle, les vidéoclubs classiques restent calmes. Ils misent sur le conseil à une clientèle relativement âgée, peu adepte de l’autonomie, et sur la solitude de l’internaute. Les vidéoclubs en ligne eux voient déjà plus loin : la location par téléchargement. Affaire à suive…