Les six pays membres de la coalition de l'
ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) ne s'entendent pas sur le site de la construction de la première centrale à fusion nucléaire du monde. La Chine, la Russie et l'Union Européenne penchent pour le site de
Cadarache en France; la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis préféreraient voir la centrale à
Rokkasho au Japon.
De nombreuses centrales à fission nucléaire existent dans le monde, mais la fusion nucléaire serait une première mondiale. Plutôt que de séparer les atomes comme dans la fission nucléaire, la fusion implique de joindre des atomes ensembles.
Alors que les États-Unis ont récemment officiellement annoncé leur support au site japonais, la Russie a refusé jeudi l'offre des Japonais de supporter leur site. La position des État-Unis est vue par la France comme une façon de punir celle-ci pour ne pas avoir participé à la guerre en Irak. Les Russes, eux, préfèrent le site français car il coûtera moins cher.
La fusion nucléaire pourrait être une solution aux problèmes mondiaux d'électricité, car il s'agit d'une source non polluante d'énergie et l'eau serait le combustible utilisé. La décision concernant ce projet de 12 milliards de dollars devra être prise par consensus des 6 membres restants de l'ITER (le
Canada s'étant retiré du projet). La prochaine rencontre des membres est prévue pour le mois de février.