Très peu implanté pour le moment à travers le monde, la prochaine architecture du réseau mondial Internet permettra de remplacer l'actuel IPv4 qui a vu le jour il y a 30 ans. La pénurie d'adresses IP oblige certains pays à accélérer son remplacement.
Selon un quotidien japonais, le Japon, la Chine et la Corée du Sud auraient conclu une entente pour que la deuxième génération d'Internet soit en fonction et opérationnelle dès 2005. Ils prendraient donc une longueur d'avance sur tous les autres pays du monde qui n'ont pas encore adopté une telle stratégie.
Cette nouvelle architecture permettra un nombre quasi illimité d'adresses IP alors que la version actuelle est limitée à 4 milliards (4 séries de chiffres de 0 à 255). L'Asie serait d'ailleurs très près d'atteindre la saturation et certains opérateurs, NTT et Asia Netcom, auraient déjà migré vers le protocole IPv6. Le gouvernement japonais a d'ailleurs investi 18,6 millions de yens (14,8M €) dans la modernisation de son réseau gouvernemental et des infrastructures privées.
L'armée américaine avait annoncé au courant de l'année 2003 qu'elle commencerait également à implanter le nouveau protocole dans ses infrastrutures internes, mais aucune annonce n'a été faite jusqu'ici pour les infrastructures privées.