Une autre affaire d'employé se vengeant contre son ex-employeur vient d'être jugée en cour aux États-Unis. Après avoir été licencié, il aurait concocté une "bombe à retardement" qui aurait détruit plusieurs données sur les serveurs de l'entreprise.
Timothy Lloyd a été l'informaticien en chef d'Omega Engineering Corp. et à l'emploi de cette entreprise pendant 11 ans. Il aurait été licencié en 1996 pour des raisons qui n'ont pas été dévoilées. C'est le premier condamné à subir un procès à partir des nouvelles applications d'une loi fédérale américaine sur les fraudes et activités connexes en relation avec un ordinateur, adoptée en 1994.
Il a été condamné à 10 ans de prison et à verser 2 millions$US en dommages et intérêts à son ancien employeur. L'entreprise estime avoir subi des pertes de 10 millions $US en manque à gagner. L'informaticien, après son licenciement, aurait créé un programme capable de détruire des informations essentielles sur les serveurs et qui se serait activé au hasard pendant l'accès d'un utilisateur au réseau interne.
Durant l'année 2000, il avait déjà été condamné dans cette cause, mais la cour d'appel avait cassé le jugement et l'a par la suite validé de nouveau. L'ingénieur a confirmé qu'il portera de nouveau sa cause en appel. Le code informatique d'un virus aurait été trouvé sur un disque dur entreposé dans son garage. Le défenseur estime que ces "dégâts" aurait pu être causés simplement par une panne informatique et, même s'il y avait eu une "bombe informatique", rien ne prouve qu'elle y aurait été déposée par l'accusé.