Des millions de dollars sont investis au États-Unis dans un programme de gestion climatique qui n’a rien à voir avec les accords de Kyoto visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre. On vise plutôt le contrôle des précipitations, la dissipation du brouillard et même la désintégration de tornades ou d’ouragans par le saupoudrage de particules d’iodure d’argent dans l’atmosphère.
L’idée que l’activité humaine puisse provoquer des averses de pluie ne date pas d’hier. On rapporte une ancienne croyance qui associait la fin des guerres à des pluies torrentielles. On avait alors émis l’hypothèse que de forte explosions pourraient perturber l’équilibre de l’atmosphère et engendrer des précipitations.
C’est par contre en 1950, alors que la ville de New York faisait face à une sécheresse telle que l’Eglise Catholique Romaine avait fait un appel à la prière, qu’a eu lieu la première tentative visant à provoquer des averses de pluie. La ville a alors engagé un scientifique, le Dr Howell, afin de sortir la ville de New York de son impasse. À l’aide d’un avion de la police, clui-ci a saupoudré le ciel de particules d’iodure d’argent. La vapeur d’eau présente dans l’atmosphère entrant en contact avec ces cristaux se condense, augmentant ainsi la taille des nuages et la durée des tempêtes.
D’autres méthodes dites plus efficaces sont également à l’étude. Quoique qu’aucune de celles-ci n’aient été prouvées scientifiquement jusqu'à présent, plus de 24 pays participeraient actuellement à ce genre de programme.
On comprend bien l’impact positif que cette méthode pourrait avoir sur l’agriculture. Mais il faut se demander quel effet aura sur notre santé l’accumulation de ces particules dans les sols destinés à l’agriculture. C’est une histoire à suivre.