Le Japon : pays où le gadget est roi. On y a tout d’abord révolutionné le « photomaton », ces cabines où l’on prend des photos rapides et qui ont fait la passion d’un des personnages de
La fabuleuse histoire d’Amélie Poulain. Mais il semble que cela n’a pas suffi ; certains de ces photomatons offrent maintenant votre photo sur un timbre-poste.
Un des loisirs des jeunes nippons est la visite des « purikura » (prononcer pulikula), qui sont des « print club », des photomatons nouveau genre. Ces cabines permettent aux lycéens de prendre 4 photos et de les modifier à l’aide de crayons de retouche numérique et d’une multitude d’ajouts. Le but est d’arriver à faire, dans une centaine de secondes, la photo la plus originale possible tout en immortalisant la bande de copains au retour d’un événement. Les photos sont ensuite imprimées pour en faire des autocollants décoratifs, tout cela pour 400 yens (3 euros).
Il semble bien que les Japonais ne se sont pas arrêtés à cette modification du photomaton traditionnel. Voilà qu’un tout autre service a fait son apparition en avril dernier. Il est possible, grâce à dix machines spéciales dispersées à travers le pays, de faire imprimer pour 500 yens (4 euros) une plaque de quatre timbres-poste à l’effigie de votre grimace ou de votre amoureux. Il est même possible d’aller au bureau de poste pour faire la même chose avec une photo personnelle mémorable pour la modique somme de 1000 yens.
Les print-club sont présents dans plusieurs pays ; il est à parier que les machines pour les timbres-poste feront elles aussi la conquête du monde postal, comme le karaoké a fait la conquête du monde musical.