Le Lézard
Sujet : Plaidoyer (politique)

L'opposition officielle presse le ministre Carmant d'en faire davantage pour les enfants de la DPJ


QUÉBEC, le 20 oct. 2023 /CNW/ - Préoccupée par la situation alarmante à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), Brigitte B. Garceau, porte-parole de l'opposition officielle pour la protection de la jeunesse, a demandé des explications au ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. L'explosion du nombre de dossiers, un manque criant de ressources et un système défaillant ont contribué à créer cette crise sans précédent, qui a amené la députée de Robert-Baldwin à demander une interpellation, aujourd'hui, à l'Assemblée nationale.

L'application des recommandations du rapport Laurent qui tarde et qui est complètement brouillonne, le manque de formation des intervenants de la DPJ en matière de violence conjugale et la pénurie de main-d'oeuvre sont tous des enjeux qu'a soulevés la porte-parole libérale. Face à ses questions, le ministre de la CAQ est demeuré vague et s'est contenté de répéter ses promesses qui ne donnent aucun résultat concret sur le terrain.

En plus de souligner l'absence de plan d'action du ministre, Mme Garceau n'a pas manqué de rappeler l'échec de l'engagement gouvernemental de faciliter la transition des enfants de la DPJ à la vie adulte. Cet enjeu, qui avait été soulevé par l'opposition libérale, lors de l'étude du Projet de loi no15, en 2022, avait pourtant été pris en compte dans la Loi, mais le ministre a échoué lamentablement dans sa mise en application.

Enfin, la députée libérale de Robert-Baldwin s'est montrée déçue de constater l'absence des deux autres groupes d'opposition lors de cette interpellation qui représente une occasion unique de questionner le ministre. Les nouvelles inquiétantes provenant de la DPJ, récemment, devraient pourtant motiver les élus de toutes les formations politiques à presser le gouvernement caquiste à agir rapidement dans le meilleur intérêt de nos jeunes.

« Voilà 2 ans et demi que le rapport de la Commission Laurent a été déposé et la mise en oeuvre de ses importantes recommandations demeure floue, notamment pour la création du poste de Commissaire au bien-être et aux droits des enfants. Alors que le ministre nous assure que le projet de loi en ce sens est prêt, rien ne se passe et tout est reporté à plus tard, malgré le cri du coeur de la Bâtonnière du Québec qui estime que la situation se dégrade à la DPJ. Ce qui me désole le plus, c'est que je ne sens aucun sentiment d'urgence chez le ministre. On parle pourtant de centaines d'enfants en difficulté. C'est déplorable. »

- Brigitte B. Garceau, députée de Robert-Baldwin et porte-parole de l'opposition officielle pour la protection de la jeunesse

SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec



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