Le Lézard
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VICTIME DE HARCÈLEMENT, JASMIN ROY DÉÇU DE LA DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME DU CANADA DE REJETER SA DEMANDE D'APPEL DE CONSERVER SON ANONYMAT DANS UNE POURSUITE EN DIFFAMATION


MONTRÉAL, le 25 mai 2023 /CNW/ - Jasmin Roy est déçu de la décision de la Cour suprême du Canada, qui a rejeté sa demande d'appel visant à conserver son anonymat dans le cadre d'une poursuite en diffamation, surtout que la décision a aussitôt fait l'objet d'un article dans le journal Le Devoir qui omet plusieurs éléments de contexte clés.

Jasmin Roy, victime d'harcèlement et de menaces depuis trois ans
Les origines de cette histoire ont débuté à l'été 2020 lorsque Jean-François Robillard, que Jasmin Roy ne connait pas, a commencé à tenir des propos diffamatoires envers lui et la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais sur Internet. Ces propos ont eu pour conséquence que les noms Jasmin Roy et Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais ont été publiés sur la liste du site Dis son nom en août 2020; ce site s'affiche comme un lieu de dénonciation anonyme d'agressions sexuelles où les noms des prétendus agresseurs sont publics. Les noms ont été retirés après l'envoi de mises en demeure à M. Robillard et au site Dis son nom le 10 août 2020. Ces mises en demeure spécifiaient que si les noms n'étaient pas retirés, les deux parties seraient poursuivies en diffamation.

Par la suite, M. Robillard a déposé une plainte pour agression sexuelle contre Jasmin Roy à l'automne 2020, une plainte qui n'a pas été retenue par le Service de police de la Ville de Montréal. C'est à partir de ce moment que les menaces ont commencé envers Jasmin Roy et un employé de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais. Il s'agissait de publications sur les réseaux sociaux identifiant des journalistes de plusieurs médias, ainsi que des proches de Jasmin Roy. Ces publications ont généré plusieurs autres réactions agressives et menaçantes de la part d'internautes. En mai 2021, les noms de Jasmin Roy et de sa Fondation sont réapparus sur le site Dis son nom.

À cette période, M. Robillard a apostrophé un proche de l'employé de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais de façon agressive et menaçante en lui disant qu'il allait faire en sorte que l'employé perdrait son emploi.

En juin 2021, Jasmin Roy et la Fondation ont entamé des procédures pour faire retirer ces publications. De plus, pour protéger les intérêts de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais et sur la recommandation de ses avocats, Jasmin Roy s'est adressé aux tribunaux afin d'obtenir l'autorisation de poursuivre en diffamation le site Internet Dis son nom et M. Robillard, de façon anonyme.

À la suite de ces procédures, le site Internet Dis son nom a retiré les noms de Jasmin Roy et de la Fondation de sa liste et M. Robillard a effacé toutes ses publications menaçantes sur les réseaux sociaux.

Durant l'été 2021, M. Robillard a tenté à plusieurs reprises d'entrer dans l'immeuble où Jasmin Roy possédait un logement. Il a accroché plusieurs exemplaires d'une lettre dans les fenêtres de l'immeuble dans lesquelles il se faisait passer pour deux journalistes du journal Le Devoir. Cette lettre faisait état d'une présumée enquête ciblant Jasmin Roy et un employé de la Fondation. Les avocats de Jasmin Roy ont informé les avocats du journal Le Devoir de cette situation en partageant avec eux la lettre et une vidéo montrant M. Robillard tenter d'entrer dans l'immeuble.

À la suite de ces incidents, Jasmin Roy et son collègue ont porté plainte au Service de police de la Ville de Montréal pour harcèlement. L'enquêtrice au dossier a informé Jasmin Roy que M. Robillard était connu de leur service. En 2022, Jasmin Roy a vendu son logement dans cet immeuble en raison de craintes pour son intégrité physique.

« Mon collègue et moi sommes victimes d'harcèlement et de nombreuses attaques depuis maintenant trois ans, a expliqué Jasmin Roy. La décision rendue par la Cour suprême, soit de ne pas me permettre de conserver mon anonymat, m'oblige à faire une sortie médiatique pour nier vigoureusement les allégations de M. Robillard. Toutes les procédures que j'ai prises ont été faites pour assurer ma sécurité et celle de mon collègue, ainsi que la réputation de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, en plus de faire cesser le harcèlement dont je suis victime depuis maintenant trois ans. »

SOURCE Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais



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