Le Lézard
Classé dans : Vacance et tourisme, Sports et loisir, Chasse, pêche et plein air
Sujets : Animaux et animaux de compagnie, Plaidoyer (politique), Bien-être animal

Réaction de Me Dominic Bouchard, avocat du Zoo de Falardeau, aux allégations d'ex-employés diffusées dans Le Quotidien


SAINT-DAVID-DE-FALARDEAU, QC, le 20 févr. 2020 /CNW Telbec/ - Me Dominic Bouchard, avocat du Zoo de Falardeau, tient à réagir fermement aux allégations d'ex-employés publiées dans le journal Le Quotidien de ce matin. D'entrée de jeu Me Bouchard tient à mentionner que les allégations sont fausses, mensongères et reposent sur des impressions et des conclusions sans fondements.

Logo : Zoo de Falardeau (Groupe CNW/Zoo de Falardeau)

Quelques rappels

Le refuge animal a été fondé par Monsieur Daniel Gagnon en 2002 et le zoo n'a été ouvert au public qu'en 2009. Les opérations du refuge n'ont jamais cessé et sont toujours en cours à ce jour. Monsieur Gagnon (ingénieur de formation, agriculteur, enseignant la biologie et l'écologie entre autres, aujourd'hui retraité) ne tire aucun salaire du zoo et les profits générés par celui-ci sont réinvestis dans ce projet, qui lui tient à coeur, comme à des milliers d'amoureux des animaux. Le zoo travaille en étroite collaboration avec les autorités et respecte les normes qui régissent ses activités.

Les animaux à coeur

Le zoo de Falardeau est un organisme qui se voue entièrement au bien-être des animaux, dont la sécurité et le confort sont la priorité en tout temps. Les décisions du zoo ont toujours été prises dans l'intérêt premier des animaux, au meilleur des connaissances du personnel. Les enclos du zoo sont sécuritaires et conformes.

Une mission difficile mais nécessaire

Autrefois, les animaux que l'on retrouvait dans les différents zoos du monde étaient souvent retirés sauvagement de leur milieu naturel. Heureusement, les choses évoluent et les animaux destinés à vivre en captivité sont élevés, au Zoo de Falardeau comme dans d'autres établissements soucieux de leur bien-être, à cette fin dès leur naissance (technique d'imprégnation) pour faciliter leur vie parmi les humains. La technique d'imprégnation n'est destinée qu'aux animaux qui vivront toujours en captivité. Les ex-employés cités dans l'article contredisent d'ailleurs une abondante littérature sur les bienfaits et la raison d'être de l'imprégnation des bébés animaux (enlever le bébé à la mère naturelle pour le confier aux soins d'une mère de remplacement).

On parle dans l'article des animaux qui sont décédés, mais ceux qui ont été sauvés grâce aux soins prodigués sont beaucoup plus nombreux. La mission de refuge entraîne malheureusement plus de décès que ce qui est souhaité parce que les animaux arrivent souvent déjà très mal en point. Un registre des natalités et des décès est tenu et fourni au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, comme il se doit. Quand le zoo vend un animal, la vente se fait toujours par l'entremise d'un courtier.

L'équipe

Le zoo compte dix employés en basse saison et vingt en haute saison. Deux biologistes et une technicienne en santé animale travaillent au zoo. Les employés du zoo sont formés et détiennent un certificat de formation à un métier semi-spécialisé, soit préposé aux animaux sauvages. Certains employés sont effectivement moins scolarisés, ce qui n'en fait toutefois pas des incompétents de ce seul fait.

Le zoo retient les services d'un vétérinaire à l'externe. Certaines interventions auprès des animaux peuvent être déléguées dans leur exécution par le vétérinaire. Le zoo ne peut pas se voir reprocher les actes, gestes, diagnostics et façon de faire du vétérinaire et s'en remet à son jugement et son professionnalisme, que rien ne permet actuellement de mettre en doute.

Une atteinte à la réputation et une vérification des faits

Ces fausses allégations ont déjà entraîné de lourdes conséquences et des dommages importants au zoo, qui a reçu des annulations de plusieurs centaines de visites suite à la publication de l'article.  D'ailleurs concernant les allégations mensongères, calomnieuses et saugrenues véhiculées par les ex-employés au journal, il nous est impératif de les commenter une à une :

Un cacatoès serait mort gelé dans une grange en 2015

L'oiseau en question était alors sous la responsabilité d'une employée qui avait de son propre chef décidé de personnaliser les soins envers à cet animal. L'animal est effectivement décédé du froid à cette époque, après que cette dernière l'ait négligemment laissé dans la grange. Cette même employée avait également, à l'époque des évènements, et ce à l'insu des propriétaires, sorti un animal du zoo pour l'amener avec elle dans un bar des environs.

Les autruches laissées en enclos pendant l'hiver

Préalablement au 6 septembre 2018, la loi permettait ce type d'hébergement et les autruches en question n'ont jamais subi de souffrance quelconque et sont toujours vivantes et en excellente santé à ce jour. Les autruches étaient dans une étable chauffée et dans d'excellentes dispositions. L'hiver suivant, après la modification législative de septembre 2018, un habitat contrôlé recréant l'habitat naturel des animaux fut construit en conformité des exigences de la nouvelle loi.

Une chèvre nouvellement née retrouvée gelée

Une chèvre du zoo était enceinte et la date de l'accouplement était inconnue, rendant impossible toutes prévisions précises sur la date à laquelle cette dernière pouvait mettre bas. La chèvre en question a mis bas de manière prématurée et imprévisible pendant la nuit, et un chevreau est malheureusement décédé à l'insu du personnel. Il est également fort probable, comme cela se produit fréquemment chez toutes les espèces animales, voir même chez l'être humain, que le chevreau puisse être arrivé mort-né. Le second chevreau qui avait quant à lui reçu des soins exceptionnels par le personnel est aujourd'hui toujours vivant et en excellente santé.

L'euthanasie des petites bêtes

Les petites bêtes en question sont des souris et des cailles, qui servent à nourrir les oiseaux de proie et les serpents, des carnivores qui se nourrissent essentiellement de ces proies en nature. Il s'agit d'une pratique naturelle, régulière et répandue dans tous les jardins zoologiques du monde. Certains de ces jardins zoologiques ont d'ailleurs créé des élevages de souris, afin de les multiplier pour ensuite les euthanasier, les congeler, et les offrir aux animaux carnivores par la suite. De manière plus spécifique, et plus près de la population, les animaleries de partout au Québec vendent actuellement des petits rongeurs morts et congelés, et/ou vivants, afin de nourrir les animaux domestiques que les gens possèdent à la maison.

Des employés « ne possédant aucun secondaire 5 » procèdent à des castrations et à des points de suture

Il s'agit d'un mensonge grossier, malveillant et affabulatoire. Aucun employé n'a été sollicité pour de tels actes et ce depuis l'ouverture du refuge en 2002 et du zoo en 2009.

Des soins inappropriés à un léopard d'Afrique

Les récriminations adressées concernant cet animal dans l'article sont exclusivement adressées à la Dre. Christine Fortin qui est la médecin vétérinaire externe embauchée par le Zoo de Falardeau. Les autorités du zoo s'en sont toujours remises à l'expertise et aux excellentes pratiques de la Dre. Fortin et n'ont assisté cette dernière que lorsque requis par la taille et le poids de l'animal. L'intervention pratiquée sur Nessy le léopard d'Afrique a été faite suivant les plus hauts standards d'hygiène et de sécurité animale. Malgré tous les efforts déployés et les soins prodigués par une professionnelle en santé animale, l'animal est malheureusement décédé plus d'un mois suivant l'intervention. En effet, l'animal conservait alors des séquelles importantes d'une attaque subie par un autre animal et a dû être euthanasié. Le léopard a effectivement été euthanasié par balle, pour minimiser ses souffrances, en agissant le plus rapidement possible. En effet, tel que le prescrit l'article 12 de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l'animal : 

« Lorsqu'un animal est abattu ou euthanasié, son propriétaire, la personne en ayant la garde ou la personne qui effectue l'abattage ou l'euthanasie de l'animal doit s'assurer que les circonstances entourant l'acte ainsi que la méthode employée ne soient pas cruelles et qu'elles minimisent la douleur et l'anxiété chez l'animal. La méthode employée doit produire une perte de sensibilité rapide, suivie d'une mort prompte. La méthode ne doit pas permettre le retour à la sensibilité de l'animal avant sa mort.

La personne qui effectue l'abattage ou l'euthanasie de l'animal doit également constater l'absence de signes vitaux immédiatement après l'avoir effectué. »

Le léopard de l'Amour n'ayant pas été traité à temps selon les plaignantes

Le léopard avait effectivement été blessé par un autre animal et avait subi une blessure à la patte. L'infection s'étant emparée de la blessure, les propriétaires du zoo ont confié l'animal à la clinique Sagamie d'Alma qui a procédé à une intervention chirurgicale. De retour au zoo, le léopard a une autre fois été victime d'une infection avec la présence d'asticots, et il fut opéré à nouveau, par une vétérinaire, au zoo cette fois-ci. Malheureusement et malgré les efforts déployés, le léopard est décédé dans les jours suivants.

Une tigresse de moins d'un an mise en retrait et « vendue pour la peau » 

Il s'agit encore une fois d'un mensonge éhonté. La tigresse a toujours été en excellente santé, et avait été confiée à un courtier avec deux autres tigresses. Jamais un animal n'a été « vendu pour la peau » par le Zoo de Falardeau.

Des autruches et des antilopes se seraient enfuies et auraient passé près d'enfants

Il s'agit d'une élucubration diffamatoire et mensongère des ex-employées, et cette situation ne s'est jamais produite. Suite à une distraction d'une employée, un zèbre était sorti de son enclos sur quelques mètres. Dans les secondes qui ont suivis, non seulement il est faux de prétendre « que l'affaire n'a pas été ébruitée », mais les autorités ont sécurisé tous les visiteurs et les familles dans le bâtiment principal, même si dans les faits, cette espèce animale ne justifiait nullement de telles inquiétudes.

La « pouponnière cimetière » 

Les employés actuels et passés du Zoo de Falardeau n'ont jamais employé de tels qualificatifs envers la pouponnière. Les ex-employées prétendent faussement à la mort d'animaux causée par le « stress d'être avec le public », ce qui ne s'est jamais produit pour de tels motifs. Il est d'ailleurs légitime de poser la question à savoir quelles sont les qualifications en psychiatrie animale de ces dernières pour poser de tels diagnostics ?

Des bébés retirés trop tôt à leur mère souffrent de stress

Cette pratique est reconnue scientifiquement et est appelée « imprégnation ». Cette pratique considère le fait que certains de ces animaux sont destinés à des zoos et à la présence du public. D'ailleurs, les autorités du zoo sont en constante communication avec le ministère à cet effet.

Les employées ont toutes démissionné

Il s'agit là d'une autre fausseté. Par exemple, une employée qui fait circuler de fausses informations similaires à celles publiées dans le journal a déjà quitté volontairement. Quelques semaines plus tard, elle est revenue à deux reprises au zoo, suppliant les propriétaires de la reprendre. Malheureusement pour elle, son poste avait été comblé par une autre employée dont ils étaient très satisfaits. Essuyant ce refus, cette dernière, de manière malveillante, agit depuis en toute vengeance envers les propriétaires du zoo qui ne l'ont pas réembauchée.

SOURCE Zoo de Falardeau


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