QUÉBEC, le 21 nov. 2019 /CNW Telbec/ - Le gouvernement Legault n'a pas consenti à débattre de la motion déposée par le député de Pontiac, M. André Fortin, demandant au gouvernement de s'engager, au cours des six prochains mois, à appeler l'étude du projet de loi 399, Loi instaurant une présomption de consentement au don d'organes ou de tissus après le décès visant à hausser le nombre de dons d'organes au Québec dans l'espoir de sauver plus de vies.
Dans le projet de loi, M. Fortin propose que l'ensemble des Québécois soient considérés comme des donneurs potentiels sauf en cas de refus signifié avant le décès. L'an dernier au Québec, 28 personnes sont décédées pendant l'attente d'une transplantation d'organe. Une situation déplorable qui pourrait être améliorée si le concept de consentement présumé s'appliquait comme c'est le cas en Espagne. Au Québec, il y a 24 donateurs par million d'habitants alors qu'en Espagne c'est le double.
Rappelons qu'un seul don d'organes et de tissus peut sauver jusqu'à huit vies et redonner la santé à 20 autres personnes et qu'au cours des dernières années, 180 donneurs ont permis plus de 500 transplantations en moyenne chaque année.
«Je suis étonné et surtout déçu que le gouvernement rejette de la sorte une proposition dont l'intention était d'augmenter les dons d'organes. La présomption de consentement a fait ses preuves ailleurs dans le monde, alors pourquoi pas au Québec? Sans même en discuter ou écouter des experts, la CAQ s'y oppose. Chaque vie compte. Le Québec est loin derrière l'Ontario et la Colombie-Britannique en matière de dons d'organes. Notre projet de loi se voulait une solution pour améliorer ces statistiques et ainsi sauver des vies.»
M. André Fortin, député de Pontiac et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et de services sociaux
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
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