Le Lézard
Sujet : FVT

Éléphant sur grand écran présente Ça peut pas être l'hiver, on n'a même pas eu d'été en présence de la réalisatrice Louise Carré


MONTRÉAL, le 13 sept. 2018 /CNW Telbec/ - Éléphant sur grand écran invite les cinéphiles à découvrir le premier long métrage de fiction de Louise Carré, Ça peut pas être l'hiver, on n'a même pas eu d'été, le jeudi 20 septembre à 19 h à la Cinémathèque québécoise. Le film met en vedette Charlotte Boisjoli, Jacques Galipeau, Céline Lomez et Mireille Thibault, alors que les images sont de Robert Vanherweghem. La réalisatrice, scénariste et productrice du film sera présente pour l'occasion et s'entretiendra avec les spectateurs après la projection.

Tourné dans la région de Sorel-Tracy, Ça peut pas être l'hiver, on n'a même pas eu d'été est inspiré de la vie des femmes que côtoyait la cinéaste à cette époque pendant les parties de hockey de son fils.  L'histoire d'une de ces femmes en particulier est devenue en quelque sorte la trame du film. « On était quand même encore en 1980, au début de l'émancipation des femmes : Betty Friedan, Germaine Greer, tout ce monde-là... La femme voulait prendre sa place et était surprise de constater qu'après avoir élevé 6-7 enfants, elle ne savait pas trop comment rouler sa vie, aller à la banque, payer les comptes », nous confiait Louise Carré en 2012. Le film constitue donc aussi un témoignage intéressant du désir des femmes de cette époque de se retrouver elles-mêmes et de s'accomplir.

Synopsis
Au lendemain de la mort subite d'Albert, son mari depuis près de 40 ans, Adèle, mère de huit enfants et âgée de 57 ans, se retrouve seule, flouée et se sentant trahie. Face à ses rancunes, elle risque d'abord de sombrer dans la dépression, mais s'efforce finalement d'entreprendre le contrôle de son destin et d'ouvrir la porte sur le monde qui l'entoure. À travers cette course à la survivance, elle découvrira l'amitié, analysera son passé, légitimera sa vie tout en justifiant ses frustrations sans amertume.

À propos d'Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Mis sur pied en 2007, Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un vaste chantier entièrement financé par Québecor destiné à numériser, restaurer, conserver et rendre accessible l'ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine cinématographique québécois. Codirigé par Claude Fournier et Marie-José Raymond, Éléphant a, depuis sa création, restauré 225 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et sur l'application illico. Les films sont également accessibles en version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada et dans tous les pays du monde où l'une des langues officielles est le français ou l'anglais. De plus, depuis le 15 mars 2018, 50 de ces films sont aussi offerts en version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante banque de données et d'information sur le cinéma québécois.

Les films restaurés par Éléphant : mémoire du cinéma québécois peuvent maintenant être visionnés sur grand écran dans le confort de deux grandes institutions culturelles, grâce au récent partenariat avec la Cinémathèque québécoise et le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).

Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique. À cet effet, Québecor n'en tire aucun avantage pécuniaire. À l'exception d'un montant minimal pour couvrir une partie des frais d'exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.

À propos de la Cinémathèque québécoise
La Cinémathèque québécoise, c'est le musée de l'image en mouvement à Montréal. Sa mission est d'acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d'animation international, collectionner des oeuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

 

SOURCE Éléphant : mémoire du cinéma québécois



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