Le Lézard
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Sujet : Bénéfices / Revenus

Rogers Sugar Inc : Résultats du troisième trimestre de l'exercice 2018


Augmentation du volume de sucre pour le trimestre et l'exercice à ce jour

Amélioration du pourcentage de la marge brute ajustée du secteur des produits de l'érable pour le trimestre et l'exercice à ce jour

MONTRÉAL, 08 août 2018 (GLOBE NEWSWIRE) -- Suite à l'acquisition de LBMT et de Decacer, la Société compte désormais deux secteurs opérationnels : le secteur du sucre et le secteur des produits de l'érable.

Secteur du sucre

La quantité totale de sucre livrée par la Société au troisième trimestre et au cours des neuf premiers mois de l'exercice en cours a augmenté d'environ 8 400 tonnes métriques et 8 700 tonnes métriques, respectivement, en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent.

Le secteur des produits industriels a affiché une hausse d'environ 2 300 tonnes métriques pour le troisième trimestre en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison surtout du calendrier des livraisons. Pour l'exercice à ce jour, le secteur des produits industriels a inscrit une baisse d'environ 4 600 tonnes métriques en regard de la période correspondante de l'exercice précédent, en raison surtout d'un ralentissement de la demande de la part de nos clients.

Le volume du secteur des produits de consommation du trimestre considéré et pour l'exercice à ce jour s'est situé légèrement au-dessous de celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, soit en baisse d'environ 1 200 tonnes métriques et d'environ 2 100 tonnes métriques, respectivement, laquelle est attribuable au calendrier des activités promotionnelles des clients.

En regard du troisième trimestre de l'exercice précédent, le volume des produits liquides a affiché une augmentation d'environ 3 100 tonnes métriques. Cette augmentation s'explique surtout par le fait que certaines activités qui avaient été perdues temporairement en faveur du sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») au cours de l'exercice 2017 ont été récupérées ainsi que, dans une certaine mesure, par la hausse de la demande de la part de clients existants. Pour l'exercice à ce jour, le volume des produits liquides a affiché une augmentation d'environ 8 600 tonnes métriques en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation s'explique par le fait que des livraisons à un acquéreur de produits de substitution au SMHTF situé dans l'Ouest canadien ont été enregistrées pour la période de neuf mois entière au cours de l'exercice 2018, alors que la période correspondante de l'exercice 2017 n'avait compté que huit mois de livraisons, par la hausse de la demande de la part de clients existants et par la récupération de certaines activités perdues temporairement en faveur du SMHT.

Les exportations ont augmenté d'environ 4 200 tonnes métriques et 6 800 tonnes métriques respectivement par rapport au troisième trimestre et aux neuf premiers mois de l'exercice 2017, en raison du calendrier des livraisons des produits vendus vers le Mexique ainsi que de la hausse des ventes occasionnelles assorties de droits de premier niveau aux États-Unis en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent.

Compte tenu de l'évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés et dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière, notre résultat comptable ne donne pas une idée complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée, sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés dans des instruments non financiers. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (« BAII ») du secteur du sucre comprend un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 3,6 millions de dollars et de 7,1 millions de dollars respectivement pour le troisième trimestre de 2018 et l'exercice à ce jour, ces montants étant déduits pour établir le BAII ajusté et la marge brute ajustée. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » dans le rapport de gestion.

La marge brute ajustée pour le trimestre considéré s'est établie à 20,7 millions de dollars, comparativement à 22,8 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le recul de 2,1 millions de dollars est surtout attribuable à la baisse du cours n°11 du marché mondial du sucre brut en regard de l'exercice précédent, ce qui a influé négativement sur le taux de la marge brute ajustée des ventes nationales de Taber. De plus, les produits tirés des sous-produits ont quelque peu baissé en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique a été de 113,37 $ pour le trimestre à l'étude, contre 131,31 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Ce recul est imputable surtout à la baisse du cours n°11 du marché mondial du sucre brut, qui a touché la marge brute sur les ventes nationales de Taber comme il est mentionné plus haut, ainsi qu'à la composition défavorable des ventes, marquée par une hausse des ventes de produits industriels, de produits liquides et à l'exportation et une baisse du volume de produits de consommation. La marge brute ajustée de 73,9 millions de dollars pour l'exercice à ce jour comprend des produits hors trésorerie de 1,5 million de dollars tirés du régime de retraite des salariés horaire de l'Alberta, lesquels ont été comptabilisés suite à l'approbation par l'Alberta Treasury Board and Finance de la modification du régime. Compte non tenu de ces produits hors trésorerie, la marge brute ajustée a diminué de 2,8 millions de dollars en regard de la période correspondante de l'exercice précédent pour s'établir à 72,4 millions de dollars, en raison surtout des résultats du troisième trimestre et des charges d'exploitation supplémentaires au début de l'exercice. Le taux de la marge brute ajustée de 142,11 $ par tonne métrique pour l'exercice à ce jour tient compte d'un profit de 2,84 $ au titre de produits hors trésorerie tirés du régime de retraite, comme il a été expliqué précédemment, qui est venu réduire le taux de la marge brute ajustée pour le ramener à 139,27 $ par tonne métrique, en comparaison de 147,19 $ pour l'exercice 2017, soit une baisse de 7,92 $ par tonne métrique. L'incidence négative de la composition défavorable des ventes et la baisse du cours n°11 du marché mondial du sucre brut ont aussi touché les résultats pour l'exercice à ce jour. La diminution des produits tirés des sous-produits en regard de l'exercice précédent a également contribué à la baisse de la marge brute ajustée par tonne métrique.

Les charges administratives et de vente pour le troisième trimestre de l'exercice 2017 comprenaient des coûts d'acquisition de 0,6 million de dollars liés à LBMT. Compte non tenu de cette charge non récurrente, les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,7 million de dollars en regard de celles du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'exercice 2017, en raison surtout de la hausse des charges au titre des avantages du personnel et du calendrier des charges.

Les frais de distribution pour le trimestre à l'étude et l'exercice à ce jour ont augmenté de 0,3 million de dollars en regard de ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent, en raison des coûts d'entreposage supplémentaires à Taber et de l'augmentation globale des taux de fret.

Le résultat ajusté des activités d'exploitation pour le troisième trimestre et l'exercice à ce jour s'est établi à 12,0 millions de dollars et à 49,7 millions de dollars, respectivement, ce qui représente une baisse de 2,5 millions de dollars pour l'exercice à l'étude et de 1,8 million de dollars pour les neuf premiers mois de l'exercice 2018. L'acquisition de LBMT a entraîné des charges au cours de l'exercice 2017 qui ne reflètent pas la performance économique des activités d'exploitation du secteur du sucre. La dotation aux amortissements hors trésorerie a également réduit le résultat des activités d'exploitation. C'est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur du sucre fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après ajustement au titre des éléments susmentionnés. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » dans le rapport de gestion. Le BAIIA ajusté s'entend du bénéfice avant les intérêts, la charge d'impôt et la dotation aux amortissements du secteur du sucre, compte tenu de l'ajustement total du coût des ventes et de l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie liées au secteur ainsi que des coûts d'acquisition du secteur du sucre.

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

(en milliers de dollars)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
  1er juillet
2017
  30 juin
2018
  1er juillet
2017
 
Résultat des activités d'exploitation15 583 $1 513 $ 56 767 $30 893 $
Ajustement total du coût des ventes1), 2)(3 586) 12 957  (7 077) 20 558 
Résultat ajusté des activités d'exploitation11 997  14 470  49 690  51 451 
Charges non récurrentes           
Coûts d'acquisition engagés?  630  ?  630 
Amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles3 587  3 270  10 064  9 807 
BAIIA ajusté15 584 $18 370 $ 59 754 $61 888 $

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle » figurant dans le rapport de gestion.

Le BAIIA ajusté s'est établi à 15,6 millions de dollars et à 59,8 millions de dollars, respectivement, pour le troisième trimestre et l'exercice à ce jour, comparativement à 18,4 millions de dollars et à 61,9 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent, ce qui représente une baisse de 2,8 millions de dollars et de 2,1 millions de dollars, respectivement. La baisse tant pour le trimestre que l'exercice à ce jour découle essentiellement du recul de la marge brute ajustée, comme il est expliqué plus haut, et de la hausse des charges administratives et de vente ainsi que des frais de distribution. 

Secteur des produits de l'érable

La marge brute de 7,2 millions de dollars et de 20,7 millions de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice 2018 et pour l'exercice à ce jour ne rend pas compte de la marge économique qu'a dégagée le secteur des produits de l'érable, puisqu'elle tient compte, respectivement, de profits de 0,2 million de dollars et de 0,9 million de dollars au titre de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés à l'égard des contrats de change. Les montants liés à l'évaluation à la valeur de marché ont été déduits pour établir le BAIIA ajusté et la marge brute ajustée. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » dans le rapport de gestion.

La marge brute ajustée pour le trimestre à l'étude s'est établie à 7,0 millions de dollars, soit un pourcentage de la marge brute ajustée de 13,9 %, tandis que la marge brute ajustée pour l'exercice à ce jour a atteint 19,7 millions de dollars, soit 12,9 % des produits. Cependant, le coût des ventes du premier trimestre de l'exercice 2018 inclut un montant de 0,3 million de dollars imputable à la majoration de la valeur des stocks de produits finis à la date d'acquisition de Decacer. Selon les IFRS, tous les stocks de produits finis à l'acquisition sont évalués en fonction du prix de vente estimatif, déduction faite de la somme des frais de vente et d'une marge raisonnable sur la vente pour l'acquéreur. Cela donne lieu à des marges de vente moins élevées lorsque sont vendus les stocks acquis. Compte non tenu de cet ajustement, la marge brute ajustée pour les neuf premiers mois de l'exercice en cours se serait chiffrée à 20,0 millions de dollars, soit 13,1 % des produits.

Les charges administratives et de vente ont atteint 2,4 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et 8,8 millions de dollars pour l'exercice à ce jour. Les charges pour l'exercice à ce jour ont compris des charges non récurrentes de 0,9 million de dollars et des honoraires de service-conseil et autres frais de 0,7 million de dollars engagés dans le cadre de l'acquisition de Decacer au cours du premier trimestre.

Les frais de distribution se sont établis à 1,1 million de dollars pour le trimestre considéré et à 2,8 millions de dollars pour l'exercice à ce jour.

Outre l'incidence de l'ajustement à la valeur de marché des instruments dérivés, l'acquisition de Decacer par LBMT a entraîné des charges qui ne rendent pas compte de la performance économique liée aux activités d'exploitation de LBMT. De plus, certains éléments hors trésorerie et certaines charges non récurrentes ont eu une incidence défavorable sur le résultat des activités d'exploitation. C'est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur des produits de l'érable fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après ajustement au titre des éléments susmentionnés. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » dans le rapport de gestion. Le BAII ajusté du secteur des produits de l'érable s'entend du bénéfice avant les intérêts, la charge d'impôt et la dotation aux amortissements du secteur des produits de l'érable, ajusté afin de tenir compte de l'ajustement total du coût des ventes au titre du secteur visé et des charges non récurrentes.

Le résultat d'exploitation doit donc être ajusté au titre des éléments suivants.

(en milliers de dollars)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
  1er juillet
2017
  30 juin
2018
  1er juillet
2017
 
Résultat des activités d'exploitation3 713 $?$ 9 102 $?$
Ajustement total du coût des ventes1) 2)(157) ?  (923) ? 
Résultat ajusté des activités d'exploitation3 556  ?  8 179  ? 
Charges non récurrentes           
Coûts d'acquisition engagés?  ?  675  ? 
Autres éléments non récurrents(166) ?  927  ? 
Produits finis évalués en fonction du prix de vente estimatif, déduction faite des frais de sortie à la date d'acquisition?  ?  261  ? 
Amortissements1 359  ?  3 814  ? 
BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable1) 2)4 749 $?$ 13 856 $?$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle » figurant dans le rapport de gestion.

Les autres éléments non récurrents comprennent principalement les indemnités de départ passées en charges jusqu'à ce jour.

Données consolidées

La marge brute ajustée pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'exercice 2018 s'est établie à 27,7 millions de dollars et à 93,6 millions de dollars, respectivement, contre 22,8 millions de dollars et 75,2 millions de dollars respectivement pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. L'apport du secteur des produits de l'érable à la marge brute ajustée s'est chiffré à 7,0 millions de dollars pour le troisième trimestre et à 19,7 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, lequel a été contrebalancé en partie par la diminution de l'apport du secteur du sucre qui est expliquée précédemment dans la section sur l'information sectorielle.

Le tableau suivant présente un rapprochement du BAII ajusté et du BAIIA ajusté.

Résultats consolidésTrimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
(en milliers de dollars, sauf les données par action)30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
  
BAII selon les états financiers19 296 $1 513 $ 65 869 $30 893 $
Ajustement selon ce qui est mentionné plus haut(2 984) 13 650   (5 867) 22 724  
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon ce qui est mentionné plus haut(759) (693)  (2 133) (2 166) 
BAII ajusté15 553  14 470   57 869  51 451  
Amortissement des immobilisations corporelles3 964  3 217   11 042  9 647  
Amortissement des immobilisations incorporelles982  53   2 836  160  
Coûts d'acquisition du secteur du sucre?  630   ?  630  
Charges non récurrentes du secteur des produits de l'érable2)(166) ?   1 863  ?  
BAIIA ajusté1)20 333 $18 370 $ 73 610 $61 888 $

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle » figurant dans le rapport de gestion.

Le BAIIA ajusté pour le troisième trimestre de l'exercice 2018 s'est chiffré à 20,3 millions de dollars, contre 18,4 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 2,0 millions de dollars. Le BAIIA ajusté pour les neuf premiers mois de l'exercice 2018 s'est chiffré à 73,6 millions de dollars, en comparaison de 61,9 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 11,7 millions de dollars. La variation observée pour les deux périodes est imputable essentiellement au secteur des produits de l'érable, qui a contribué 4,8 millions de dollars et 13,9 millions de dollars au BAIIA ajusté pour le trimestre considérés et l'exercice à ce jour, respectivement. Toutefois, le BAIIA ajusté du secteur du sucre a diminué de 2,8 millions de dollars et de 2,1 millions de dollars par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent, ce qui a été expliqué précédemment dans la section sur l'information sectorielle.

Exclusion faite de l'amortissement du solde transitoire, les charges financières nettes ont augmenté de 2,1 millions de dollars et de 5,7 millions de dollars respectivement pour le troisième trimestre et l'exercice à ce jour par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent, en raison de l'augmentation du montant global prélevé sur la facilité de crédit renouvelable et aux termes des débentures convertibles subordonnées non garanties, de la hausse des taux d'intérêt s'appliquant à la facilité de crédit renouvelable, de la charge d'actualisation supplémentaire sur les débentures convertibles subordonnées non garanties et des intérêts supplémentaires que LBMT et Decacer doivent verser à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (« FPAQ ») à l'égard des achats de sirop.

Les flux de trésorerie disponibles pour le troisième trimestre de 2018 se sont chiffrés à 7,1 millions de dollars, comparativement à 6,9 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 0,2 million de dollars. La variation s'explique principalement par une augmentation de 2,8 millions de dollars du BAII ajusté, après ajustement au titre de la dotation aux amortissements (se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion), et par une diminution des impôts payés de 0,1 million de dollars. Un montant de 1,8 million de dollars payé aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités (l'« offre publique de rachat ») afin de racheter et d'annuler des actions ordinaires, une hausse des intérêts payés de 0,3 million de dollars, une augmentation des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite de celles liées à l'excellence d'exploitation de 0,3 million de dollars, et l'accroissement des cotisations aux régimes de retraite de 0,1 million de dollars ont atténué une partie de la variation positive. Les flux de trésorerie disponibles pour l'exercice à ce jour se sont élevés à 37,4 millions de dollars, en comparaison de 34,0 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 3,4 millions de dollars. Cette augmentation s'explique également par une hausse de 9,0 millions de dollars du BAII ajusté, après ajustement au titre de la dotation aux amortissements et déduction faite des produits hors trésorerie tirés du régime de retraite, ainsi par la diminution des impôts payés de 4,3 millions de dollars. Les facteurs qui ont contribué à créer une variation négative pour le trimestre considéré ont également influé sur les flux de trésorerie disponibles pour l'exercice à ce jour, notamment une augmentation des intérêts payés de 3,9 millions de dollars, une hausse des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite de celles liées à l'excellence d'exploitation de 2,4 millions de dollars, le rachat et l'annulation d'actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat de 1,8 million de dollars et une hausse des cotisations aux régimes de retraite de 0,9 million de dollars. De plus, au cours de l'exercice 2017, une somme de 0,4 million de dollars a été reçue à la suite de l'exercice d'options sur actions par des cadres dirigeants alors qu'aucune somme n'a été reçue au cours de l'exercice considéré. Enfin, un montant additionnel de 0,1 million de dollars de charges financières relatives à la facilité de crédit renouvelable a été versé au cours de l'exercice 2018.

Perspectives

Nous prévoyons que le volume de sucre total correspondra à nos prévisions antérieures, selon lesquelles le volume devrait augmenter d'environ 10 000 tonnes métriques en comparaison de 2017.

Pour l'exercice 2018, nous nous attendons à ce que les secteurs des produits industriels et des produits de consommation de sucre affichent un faible recul par rapport à l'exercice 2017. Ce recul sera plus que contrebalancé par les gains réalisés par les secteurs des produits liquides et des exportations, lesquels devraient augmenter d'environ 10 000 tonnes métriques chacun.

La Société demeure à l'affût de possibilités supplémentaires d'accroître le volume de ses exportations.

Pour l'exercice 2018, la Société tirera parti des activités d'exploitation de LBMT sur un exercice complet et de celles de Decacer sur environ dix mois, soit depuis son acquisition qui a eu lieu le 18 novembre 2017. Le secteur des produits de l'érable réunit à la fois les activités de LBMT et de Decacer. Au moment de l'acquisition, la direction s'attendait à ce que le BAIIA ajusté de LBMT et de Decacer s'établisse respectivement à 18,4 millions de dollars et à 4,5 millions de dollars pour l'exercice 2018, pour un total de 22,9 millions de dollars. En date du présent communiqué de presse et comme il a été communiqué le 1er mai 2018, la direction prévoit toujours que le BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable sera inférieur à ce qui avait été prévu et estime qu'il devrait s'établir à environ 19,9 millions de dollars. En raison de l'appréciation du dollar canadien par rapport à l'exercice précédent, nous prévoyons que l'incidence du taux change sur le BAIIA ajusté sera de l'ordre de 1,1 million de dollars en raison des ventes contractées avant l'acquisition de LBMT, mais couvertes par la suite, ainsi que de la conversion en dollars canadiens de la filiale américaine, ces deux facteurs ayant eu une incidence défavorable sur les résultats pour l'exercice à ce jour. De plus, des délais dans la mise en oeuvre de mesures d'efficacité en matière d'exploitation à la suite de l'acquisition de Decacer ont également contribué à ce que les résultats de l'exercice 2018 soient inférieurs aux attentes.

Les délais dans la mise en oeuvre de mesures d'efficacité en matière d'exploitation découlent d'une analyse plus approfondie qui a été entreprise à la suite de l'acquisition de Decacer et du réagencement de certaines chaînes de production, ce qui a débouché sur un projet en deux étapes. La première étape, qui a été approuvée au cours du trimestre écoulé, consiste à déménager l'usine d'embouteillage actuellement située dans des locaux loués à Granby vers un emplacement loué adapté à cette fin et à la fine pointe de la technologie. Ce déménagement permettra de mieux aligner les flux de production et d'installer une nouvelle chaîne d'embouteillage à grande capacité dans les nouveaux locaux. Cette première étape devrait être terminée vers la fin de l'exercice 2019. Par suite de cette décision, environ 4,5 millions de dollars seront affectés à des dépenses en immobilisations générant un rendement du capital investi et de plus, ce projet rencontrera nos exigences pour un retour sur l'investissement de moins de cinq ans. Les fonds seront dépensés sous forme d'achat de matériel et d'améliorations locatives, dont une tranche de moins de 1,0 million de dollars sera dépensée au cours de l'exercice 2018. Toutefois, des dépenses non récurrentes d'environ 1,1 million de dollars seront effectuées au cours de l'exercice 2019, principalement au titre des paiements locatifs visant deux emplacements, des frais de déménagement et de divers coûts additionnels. Des économies découlant de l'amélioration de l'efficacité sont attendues au cours de l'exercice 2020.

L'analyse opérationnelle, axée sur l'élaboration d'une disposition d'actifs plus adaptée et efficiente, se poursuit, l'objectif étant de finaliser le plan global de la deuxième étape d'ici l'automne pour les autres emplacements et de le mettre en oeuvre à l'exercice 2019 ou au début de l'exercice 2020.

Au 1er février 2018 et comme il a déjà été communiqué, la direction s'attendait à ce que le BAIIA ajusté de LBMT et de Decacer s'établisse respectivement à 20,5 millions de dollars et à 5,1 millions de dollars pour l'exercice 2019, pour un total de 25,6 millions de dollars. En date du présent communiqué de presse et comme il a été communiqué le 1er mai 2018, la direction prévoit toujours que le BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable pour l'exercice 2019 se chiffrera à environ 21,1 millions de dollars, soit environ 22,2 millions de dollars compte non tenu des coûts non récurrents liés au déménagement de l'usine de Granby. La Société continue de mettre en oeuvre ses plans d'intégration identifiés précédemment. Le calendrier et le résultat attendu de chaque initiative ont changé depuis nos prévisions initiales, mais les gains d'intégration globaux originaux sont atteignables, bien que sur un horizon temporel un peu plus long.

Les dépenses en immobilisations du secteur du sucre pour l'exercice 2018 devraient augmenter pour s'établir à 20,0 millions de dollars, car la Société entend consacrer environ 6,0 millions de dollars aux projets au titre de l'excellence d'exploitation. Nous avons également mis au point la conception technique du projet visant la modernisation de l'usine de sucre de betterave de Taber afin qu'elle soit entièrement conforme aux nouvelles normes en matière d'émissions atmosphériques. Cette solution devrait nécessiter des dépenses en immobilisations allant de 8,0 millions de dollars à 10,0 millions de dollars, dont une tranche d'environ 2,0 millions de dollars devrait être dépensée au cours du dernier trimestre de l'exercice courant. Finalement, comme il a été mentionné plus haut, moins de 1,0 million de dollars devraient être dépensés au cours de l'exercice 2018 à l'égard du projet au titre de l'excellence d'exploitation réalisé à Granby, ce qui devrait porter à environ 2,5 millions de dollars les dépenses en immobilisations du secteur des produits de l'érable pour l'exercice courant. Au total, la Société prévoit dépenser environ 24,5 millions de dollars au cours de l'exercice 2018, dont une tranche de 7,0 millions de dollars visera des projets au titre de l'excellence d'exploitation.

Au cours du trimestre, la Société est parvenue à une entente avec ses employés syndiqués de la raffinerie de Vancouver, qui a été conclue à des taux concurrentiels. Au cours des prochaines semaines, des négociations seront menées avec les employés syndiqués du centre de distribution de Toronto portant sur le renouvellement de leur convention collective échue en juin.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
Dallas H. Ross, président du conseil d'administration
Vancouver, Colombie-Britannique ? Le 1er août 2018

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion de Rogers Sugar Inc. (« Rogers », « RSI » ou la « Société ») daté du 1er août 2018 doit être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes y afférentes pour la période close le 30 juin 2018, ainsi qu'avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion pour l'exercice clos le 30 septembre 2017. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

MESURES NON CONFORMES AUX PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux IFRS, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux IFRS. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés non audités ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des IFRS. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des IFRS et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux IFRS, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.

Le texte qui suit présente la définition des mesures non conformes aux PCGR qu'utilise la Société dans le présent rapport de gestion.

 La marge brute ajustée s'entend de la marge brute compte tenu de ce qui suit :
  
  • « l'ajustement du coût des ventes », lequel comprend les profits ou pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l'égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés, tels qu'ils sont présentés dans les notes afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, et le cumul des écarts temporaires découlant des profits ou pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l'égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés, tels qu'ils sont décrits ci-après;
  • « l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie », lequel correspond aux soldes transitoires évalués à la valeur de marché se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à l'échéance de tous les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers consolidés.
 
Le BAII ajusté s'entend du BAII compte tenu de l'ajustement du coût des ventes et de l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie.
 
Le BAIIA ajusté s'entend du BAII après ajustement afin de rajouter la dotation aux amortissements, les coûts d'acquisition du secteur du sucre et les charges non récurrentes du secteur des produits de l'érable.
 
Le bénéfice net ajusté s'entend du bénéfice net compte tenu de l'ajustement du coût des ventes, de l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie, de l'amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes et de l'incidence fiscale sur ces ajustements. L'amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes correspond aux soldes transitoires évalués à la valeur de marché se rapportant aux swaps de taux d'intérêt en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à l'expiration de tous les swaps de taux d'intérêt, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.
 
Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique (« TM ») s'entend de la marge brute ajustée du secteur du sucre divisée par le volume des ventes de ce même secteur.
 
Le pourcentage de la marge brute ajustée s'entend de la marge brute ajustée du secteur des produits de l'érable divisée par les produits tirés de ce même secteur.
 
Le bénéfice net ajusté par action s'entend du bénéfice net ajusté divisé par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation.
 
Le BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable s'entend du bénéfice avant les intérêts, la charge d'impôt et la dotation aux amortissements du secteur des produits de l'érable, compte tenu de l'ajustement total du coût des ventes au titre du secteur visé et des charges non récurrentes.
  Le BAIIA ajusté de LBMT s'entend du bénéfice avant les intérêts, la charge d'impôt et la dotation aux amortissements liés à l'acquisition de LBMT le 5 août 2017, compte tenu de l'ajustement total du coût des ventes au titre du secteur visé et des charges non récurrentes.
 
Le BAIIA de LBMT s'entend du bénéfice avant les intérêts, la charge d'impôt, la dotation aux amortissements, les coûts liés aux regroupements d'entreprises, le profit découlant des acquisitions d'entreprises et l'ajustement de la juste valeur de la tranche du coût d'acquisition affectée aux stocks.
 
Le BAIIA ajusté pro forma s'entend du BAIIA de LBMT après ajustement pour tenir compte du BAIIA de Highland et de Great Northern du 1er avril 2016 jusqu'à leur acquisition respective par LBMT et le BAIIA attendu de Sucro-Bec pour la période de 12 mois close le 31 mars 2017, ainsi que de certaines charges d'exploitation non récurrentes.
 
Le BAIIA ajusté pro forma compte tenu des gains liés à l'intégration de LBMT s'entend du BAIIA ajusté pro forma après ajustement pour tenir compte des gains récents de clientèle, des gains d'efficacité en matière d'approvisionnement, du réagencement des chaînes de production, de la réduction des pertes liées au sirop d'érable ainsi que de l'intégration précédente des entreprises acquises.
 
Le BAIIA ajusté pro forma compte tenu des gains liés à l'intégration de LBMT et des gains liés à l'intégration de RSI s'entend du BAIIA ajusté pro forma compte tenu des gains liés à l'intégration de LBMT après ajustement pour tenir compte des gains d'efficacité sur le plan de l'exploitation, y compris les réductions des coûts d'approvisionnement et l'excellence d'exploitation, ainsi que les gains de clientèle, du fait de l'intégration à Rogers.
 Le BAIIA ajusté pro forma de Decacer s'entend du bénéfice avant les intérêts, la charge d'impôt et la dotation aux amortissements pour la période de 12 mois close le 31 mars 2017, après ajustement pour tenir compte des éléments non récurrents établis par la direction de Decacer, ceux déterminés par la Société dans le cadre de son contrôle diligent, ainsi que les ajustements estimatifs nécessaires pour rendre compte du BAIIA annualisé à venir.
 
Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l'amortissement des soldes transitoires et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers et ils incluent les fonds reçus ou versés à la suite de l'émission ou du rachat d'actions, les frais de financement différés payés ainsi que les dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d'exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Ces mesures ne doivent pas être considérées individuellement ni perçues comme étant un substitut à une analyse des résultats de la Société présentés aux termes des PCGR. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux IFRS les plus directement comparables sont également présentés dans le présent rapport de gestion.

ÉNONCÉS PROSPECTIFS

Le présent rapport comporte des déclarations ou de l'information qui sont ou peuvent être des énoncés prospectifs ou de l'information prospective au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes en vigueur. Les énoncés prospectifs peuvent inclure notamment des énoncés et des renseignements qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers, de Lantic, de LBMT et de Decacer (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « supposer », « prévoir », « planifier », « croire », « estimer » et d'autres expressions semblables, et des tournures négatives de celles-ci, vise à signaler des énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la croissance de l'industrie acéricole, les avantages prévus découlant des acquisitions de LBMT et de Decacer (y compris le BAIIA ajusté attendu), la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances. Toutefois, rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements diffèrent sensiblement des attentes qui y sont exprimées. La performance et les résultats réels pourraient différer de façon importante de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée. Ces risques sont décrits à la rubrique « Facteurs de risque » de la notice annuelle de la Société et comprennent notamment les suivants : les risques liés à la dépendance de la Société envers les activités et les actifs de Lantic, les risques liés à la réglementation gouvernementale et aux politiques en matière de commerce extérieur, les risques liés à la concurrence à laquelle fait face Lantic, les risques liés aux fluctuations des marges, des taux de change et des cours du sucre brut, les risques liés à la garantie d'approvisionnement en sucre brut, les risques liés aux conditions météorologiques affectant les betteraves à sucre, les risques liés aux fluctuations des prix de l'énergie, les risques liés au fait que l'information financière antérieure de LBMT et de Decacer pourrait ne pas être représentative de sa performance future, le risque que, à la suite de l'acquisition de LBMT le 5 août 2017 et de l'acquisition de Decacer le 18 novembre 2017 (les « acquisitions »), Rogers et Lantic ne soient pas en mesure d'intégrer de manière fructueuse les activités de LBMT et de Decacer à leur exploitation actuelle ni d'obtenir les avantages prévus découlant de ces acquisitions, les risques liés aux obligations et coûts imprévus liés à ces acquisitions, notamment que la police d'assurance déclarations et garanties ne suffise pas à couvrir ces coûts ou obligations ou que la Société ne soit pas en mesure de recouvrer ces coûts ou obligations de la part des actionnaires de LBMT et de Decacer, les risques liés au régime de réglementation régissant l'achat et la vente de sirop d'érable au Québec, notamment le risque que LBMT et Decacer ne soient pas en mesure de conserver leur statut d'acheteur autorisé auprès de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (la « FPAQ ») et le risque qu'elle puisse s'avérer incapable d'acheter des quantités suffisantes de sirop d'érable, le risque lié au fait que la production de sirop d'érable est saisonnière et assujettie aux changements climatiques, le risque lié à la concentration de la clientèle et la dépendance de LBMT et de Decacer à l'égard des produits de marque maison, les risques liés à l'évolution des habitudes de consommation et le risque lié à la croissance des affaires de LBMT et de Decacer, qui repose en grande partie sur l'exportation.

Bien que la Société estime que les attentes et les hypothèses sur lesquelles reposent les énoncés prospectifs soient raisonnables dans les circonstances actuelles, les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés prospectifs, car rien ne garantit que ceux-ci se révéleront exacts. Les énoncés prospectifs aux présentes sont formulés à la date du présent rapport de gestion, et la Société décline toute responsabilité quant à la mise à jour ou à la révision de ces énoncés par suite d'événements ou de circonstances postérieurs à la date des présentes, à moins qu'elle n'y soit tenue en vertu de la loi. En date du présent rapport de gestion et comme il a été communiqué le 1er mai 2018, les prévisions de la direction à l'égard du BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable ont été ajustées et s'établissent désormais à environ 19,9 millions de dollars pour l'exercice 2018 et à environ 21,1 millions de dollars pour l'exercice 2019. Se reporter à la section « Perspectives » du présent rapport de gestion pour un complément d'information.

INFORMATION PROSPECTIVE DANS LE PRÉSENT RAPPORT DE GESTION

Le tableau qui suit résume l'information prospective contenue dans le présent rapport de gestion que la Société estime importante pour mieux informer les lecteurs à l'égard de sa performance financière éventuelle, ainsi que les principales hypothèses utilisées pour établir cette information, ainsi que les principaux risques et incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement de cette information.

Principales hypothèses
             Principaux risques et incertitudes
?
BAIIA ajusté attendu de LBMT

 
Le BAIIA ajusté attendu désigne le bénéfice attendu avant
les intérêts, la charge d'impôt et la dotation aux
amortissements pour une période de 12 mois, après
ajustement pour tenir compte des coûts non récurrents et
incluant les gains liés à l'intégration. La Société estime le
bénéfice d'exploitation annuel en retranchant des produits
estimatifs les charges d'exploitation estimatives,
desquelles elle déduit les charges générales et
administratives estimatives. Les gains liés à l'intégration
comprennent ceux de LBMT pour l'exercice 2018 et ceux
de RSI pour l'exercice 2019. Les gains liés à l'intégration
de LBMT sont les gains estimatifs découlant des trois
acquisitions réalisées par LBMT depuis le 2 février 
2016, lesquels incluent les gains de clientèle, les gains
d'efficacité en matière d'approvisionnement, le
réagencement des chaînes de production, la réduction
des pertes liées au sirop d'érable ainsi que l'intégration
précédente des entreprises acquises. Les gains liés à
l'intégration de RSI sont les gains sur le plan de
l'exploitation estimatifs découlant du regroupement de
la Société et de LBMT, lesquels incluent les gains
d'efficacité sur le plan de l'exploitation et les gains de
clientèle.

  • L'information financière historique utilisée pour estimer les
    montants peut ne pas être représentative des résultats futurs.

  • La variabilité de la performance de LBMT.

  • Les dépenses imprévues au titre des charges administratives
    et de vente ainsi que des frais de distribution.

  • L'incertitude entourant l'intégration fructueuse et les gains
    sur le plan de l'exploitation.

  • Les autres risques liés à l'entreprise de LBMT (se
    reporter à la rubrique « Facteurs de risque » du
    rapport de gestion pour l'exercice clos le 30
    septembre 2017).
BAIIA ajusté pro forma attendu de Decacer

 
Le BAIIA ajusté pro forma attendu de Decacer désigne le
bénéfice attendu avant les intérêts, la charge d'impôt et la
dotation aux amortissements pour une période de 12 mois,
après ajustement pour tenir compte des éléments non
récurrents établis par la direction de Decacer, ceux
déterminés par la Société dans le cadre de son contrôle
diligent et les ajustements estimatifs nécessaires pour
rendre compte du BAIIA annualisé à venir.
  • L'information financière historique utilisée pour estimer les
    montants établis au budget peut ne pas être représentative des
    résultats futurs.

  • La variabilité de la performance de Decacer.

  • Les dépenses imprévues au titre des charges administratives et
    de vente ainsi que des frais de distribution.

  • L'incertitude entourant l'intégration fructueuse et les gains sur
    le plan de l'exploitation. 

CONTRÔLES INTERNES DE COMMUNICATION DE L'INFORMATION

Conformément au Règlement 52-109, lequel porte sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la chef de la direction financière ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, les contrôles et procédures de communication de l'information (les « CPCI »).

En outre, le chef de la direction et la chef de la direction financière ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers aux fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la chef de la direction financière ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 30 juin 2018 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

LIMITATION DE L'ÉTENDUE DE LA CONCEPTION

La Société a limité la conception de ses CPCI et CIIF afin d'en exclure les contrôles, politiques et procédures de LBMT et de ses filiales, y compris Decacer, acquises au plus tôt 365 jours avant la date de clôture de la période comptable visée par l'attestation annuelle. La Société a décidé d'exclure ces entités de son attestation comme l'y autorise le Règlement 52-109. La Société entend procéder à l'évaluation des contrôles de ces entités dans les 12 mois suivant l'acquisition.

Le tableau ci-après indique l'information financière sommaire tirée des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de la Société à l'égard des entités exclues :

LBMT et Decacer
(en milliers de dollars, non audité)
Pour la période de neuf mois close le 30 juin 2018
$
État de la situation financière 
Total des actifs290 879
État du résultat global 
Total des produits152 476
Résultat des activités d'exploitation9 102


INFORMATION FINANCIÈRE CHOISIE

Le tableau qui suit présente un sommaire de l'information financière choisie portant sur les résultats intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers pour le deuxième trimestre des exercices 2018 et 2017.

(en milliers de dollars, sauf le volume et les données par action)Trimestres clos les   Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
 1er juillet
2017
   30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
Volume total          
  Sucre (en tonnes métriques)182 331 173 969   519 728 511 068 
  Sirop d'érable (en milliers de livres)10 654 -   34 570 ? 
Produits totaux199 056$166 363 $ 593 394$489 533$
Marge brute31 430 9 886   101 598 54 667 
Résultats des activités d'exploitation (« BAII »)19 296 1 513   65 869 30 893 
Charges financières nettes4 207 2 139   12 397 6 858 
Charge (recouvrement) d'impôt sur le résultat3 795 (178)  14 376 6 143 
Bénéfice net (perte nette)11 294 (448)  39 096 17 892 
Bénéfice net par action :          
  De base0,11 ?   0,37 0,19 
  Dilué0,10 ?   0,33 0,19 
Dividendes par action0,09$0,09 $ 0,27$0,27$

Résultats d'exploitation consolidés

Au cours des douze derniers mois, Rogers a effectué deux acquisitions stratégiques dans le secteur des édulcorants naturels. Le 5 août 2017, la Société a fait l'acquisition de LBMT, une société d'embouteillage de sirop d'érable, pour une contrepartie approximative de 160,3 millions de dollars, sous réserve des ajustements à la clôture d'environ 6,1 millions de dollars, et le 18 novembre 2017, Rogers a fait l'acquisition de Decacer, une autre société d'embouteillage de sirop d'érable, pour une contrepartie approximative de 40,0 millions de dollars, sous réserve des ajustements à la clôture d'environ 3,0 millions de dollars. Cette nouvelle plateforme fournit à la Société des occasions d'assurer sa croissance interne, de tirer parti des synergies au chapitre des ventes et des services administratifs et d'envisager d'autres acquisitions occasionnelles éventuelles dans ce secteur. Les résultats tirés des activités d'exploitation de LBMT et de Decacer sont intégrés aux résultats d'exploitation intermédiaires consolidés non audités à compter de leur date d'acquisition. Du fait de l'acquisition, Rogers compte désormais deux secteurs opérationnels : le secteur du sucre et le secteur des produits de l'érable.

Produits totaux

Les produits pour le trimestre à l'étude et l'exercice à ce jour se sont chiffrés à 199,1 millions de dollars et à 593,4 millions de dollars, respectivement, en hausse de 32,7 millions de dollars et de 103,9 millions de dollars par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent. Cette amélioration tient surtout aux produits tirés de LBMT et de Decacer de 50,3 millions de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice 2018 et de 152,5 millions de dollars pour l'exercice à ce jour. L'incidence favorable du secteur des produits de l'érable a été contrebalancée en partie par la baisse des produits du secteur du sucre ayant découlé du recul du cours n°11 du marché mondial du sucre brut au cours de l'exercice 2018 en regard de l'exercice 2017.

Marge brute

La marge brute de 31,4 millions de dollars et de 101,6 millions de dollars établie respectivement pour le troisième trimestre de l'exercice en cours et l'exercice à ce jour ne rend pas compte de la marge économique que dégage la Société, puisque celle-ci comprend un profit de 3,7 millions de dollars pour le troisième trimestre et de 8,0 millions de dollars pour l'exercice à ce jour au titre des instruments financiers dérivés évalués à la valeur de marché, comme il est expliqué plus bas (se reporter à la rubrique « Résultats ajustés »). Au cours de l'exercice 2017, une perte de 13,0 millions de dollars et de 20,6 millions de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché a été enregistrée pour le troisième trimestre et la période de neuf mois respectivement, d'où une marge brute de 9,9 millions de dollars et de 54,7 millions de dollars pour les périodes respectives.  

Résultat des activités d'exploitation (« BAII »)

Le BAII s'entend du bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt. Pour le troisième trimestre de l'exercice 2018, le BAII s'est établi à 19,3 millions de dollars, contre 1,5 million de dollars à l'exercice précédent. Le secteur des produits de l'érable a représenté à lui seul une hausse de 3,7 millions de dollars du BAII. Par ailleurs, un profit de 16,7 millions de dollars a été enregistré au titre de la variation des instruments financiers dérivés évalués à la valeur de marché d'un trimestre à l'autre, ce qui ne rend pas compte du résultat des activités d'exploitation économique. Ce profit a été annulé dans une certaine mesure par une diminution de l'apport du secteur du sucre attribuable essentiellement au recul du cours n°11 du marché mondial du sucre brut en regard de l'exercice précédent et à une baisse des produits tirés des sous-produits.

Le BAII de l'exercice à ce jour s'est élevé à 65,9 millions de dollars, contre 30,9 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le secteur des produits de l'érable et les instruments financiers dérivés évalués à la valeur de marché ont eu une incidence favorable de 9,1 millions de dollars et de 28,6 millions de dollars, respectivement. La variation positive a été quelque peu atténuée par la baisse de l'apport du secteur du sucre au troisième trimestre, comme il est indiqué plus haut et expliqué plus loin dans la rubrique sur l'information sectorielle.

Charges financières nettes

Les charges financières nettes incluent les intérêts payés aux termes de la facilité de crédit renouvelable, les charges d'intérêts sur les débentures convertibles subordonnées non garanties et les autres intérêts, en plus d'un profit ou d'une perte lié à l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt.

Les charges financières nettes se ventilent comme suit :

(en milliers de dollars)Trimestres clos les
   Périodes de neuf mois closes les
  
30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
  
Charges d'intérêts sur les débentures convertibles subordonnées non garanties, y compris la charge de désactualisation2 077 $1 143 $ 5 619 $4 344 $
Intérêts sur la facilité de crédit renouvelable1 291  921   4 094  2 229  
Amortissement des frais de financement différés315  160   1 093  572  
Autres charges d'intérêts660  ?   1 995  ?  
Variation nette de la juste valeur des swaps de taux d'intérêt(136) (85)  (404) (287) 
Charges financières nettes4 207 $2 139 $ 12 397 $6 858 $

Les charges d'intérêts sur les débentures convertibles subordonnées non garanties ont augmenté d'environ 0,9 million de dollars pour le trimestre à l'étude et d'environ 1,3 million de dollars pour l'exercice à ce jour par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent. Les charges d'intérêts supplémentaires sont surtout attribuables à la hausse des emprunts à la suite du remboursement des débentures convertibles subordonnées non garanties à 5,70 % de quatrième série (les « débentures de quatrième série ») le 1er mai 2017 au moyen de la facilité de crédit de renouvelable et de l'émission des débentures convertibles subordonnées non garanties à 4,75 % de septième série (les « débentures de septième série ») le 28 mars 2018. La charge de désactualisation liée à la composante capitaux propres des débentures convertibles subordonnées non garanties a aussi contribué à la hausse en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent. 

L'accroissement des intérêts sur le solde de la facilité de crédit renouvelable est attribuable principalement au prélèvement additionnel effectué en raison de l'acquisition de LBMT et de Decacer. L'augmentation des taux d'intérêt a également eu une incidence défavorable en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent.

Les autres charges d'intérêts ont trait principalement aux intérêts à payer à la FPAQ relativement à des achats de sirop d'érable conformément aux modalités de paiement de celle-ci.

À compter du 2 octobre 2016, les swaps de taux d'intérêt ont été désignés à titre d'instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces et, par conséquent, les ajustements à la valeur de marché sont désormais comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que chaque tranche portant intérêt à un taux fixe sera réalisée, c'est-à-dire lorsque les intérêts fixes auront été payés. Ainsi, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit de 0,1 million de dollars et de 0,4 million de dollars pour le trimestre à l'étude et l'exercice à ce jour, respectivement, et a comptabilisé un profit du même montant dans les charges financières nettes. Le solde transitoire se rapportant aux swaps de taux d'intérêt sera entièrement amorti au cours de l'exercice 2020. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ». Pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent, un profit de 0,1 million de dollars et de 0,3 million de dollars a été comptabilisé, respectivement.

Imposition

La charge (recouvrement) d'impôt sur le résultat se chiffre comme suit :

(en milliers de dollars)Trimestres clos les   Périodes de neuf mois closes les  
 30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
  
Exigible4 950 $1 878 $ 14 876 $15 551 $
Différé(1 155) (2 056)  (500) (9 408) 
Charge (recouvrement) d'impôt sur le résultat3 795 $(178)$ 14 376 $6 143 $

La variation de la charge (du recouvrement) d'impôt exigible et différé d'un trimestre à l'autre et pour l'exercice à ce jour s'explique par la variation du bénéfice avant impôt sur le résultat au cours de l'exercice 2018.

L'impôt différé reflète les écarts temporaires, qui résultent principalement de la différence entre l'amortissement déclaré aux fins de l'impôt et les montants pour amortissement constatés à des fins de publication des résultats financiers, des avantages sociaux futurs et des instruments financiers dérivés. Les actifs et les passifs d'impôt différé sont mesurés selon les taux d'impôt adoptés ou quasi adoptés devant s'appliquer au résultat des exercices durant lesquels il est prévu que les écarts temporaires seront réalisés ou résorbés. L'incidence de toute modification des taux d'impôt sur l'impôt futur est portée aux résultats de la période au cours de laquelle la modification se produit.

Bénéfice net

Le bénéfice net pour le troisième trimestre s'est établi à 11,3 millions de dollars, comparativement à une perte nette de 0,4 million de dollars pour l'exercice 2017. La hausse du bénéfice net s'explique principalement par l'apport après impôt du secteur des produits de l'érable et par un profit au titre de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. La variation positive du bénéfice net a été annulée dans une certaine mesure par l'incidence après impôt d'une baisse du BAII du secteur du sucre et par des charges financières additionnelles de 2,1 millions de dollars, comme il a été expliqué précédemment.

Le bénéfice net de l'exercice à ce jour s'est chiffré à 39,1 millions de dollars, en hausse de 21,2 millions de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Cette augmentation s'explique également par l'apport après impôt du secteur des produits de l'érable et par un profit au titre de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, ce qui a été contrebalancé en partie par la baisse de l'apport du secteur du sucre, les charges d'intérêts supplémentaires, les charges non récurrentes et les coûts d'acquisition.

Résultats ajustés

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. Pour l'exercice 2016 et les exercices antérieurs, tous les instruments financiers dérivés ont été évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, les profits ou pertes latents étant imputés à l'état consolidé du résultat net. Depuis le 2 octobre 2016, la Société a adopté toutes les exigences de l'IFRS 9 (2014), Instruments financiers. De ce fait, elle a désigné à titre d'instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt qu'elle a conclus afin de se prémunir contre les fluctuations des cours du gaz naturel et des taux d'intérêt. Les instruments financiers dérivés liés aux contrats à terme normalisés sur le sucre et aux contrats de change à terme continuent d'être évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture et sont imputés à l'état consolidé du résultat net. En outre, les instruments financiers dérivés liés aux contrats de change à terme à l'égard des ventes de sirop d'érable ont été évalués à la valeur de marché au 30 juin 2018 et sont également imputés à l'état consolidé du résultat net. Les montants des profits ou pertes latents découlant des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et des swaps de taux d'intérêt sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Ces montants sont retirés et inclus dans le bénéfice net dans le même poste de l'état consolidé du résultat net et du résultat global que l'élément couvert, dans la même période que celle pendant laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le résultat net, réduisant la volatilité du bénéfice liée aux variations de l'évaluation de ces instruments de couverture dérivés. Les soldes transitoires évalués à la valeur de marché au 1er octobre 2016 seront amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à ce que tous les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt qui sont en vigueur arrivent à échéance.

La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Avant le 1er octobre 2016, ces contrats de vente étaient considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'était pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération. Les dérivés incorporés étaient évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé résumé non audité de la situation financière. Depuis le 2 octobre 2016, le montant en dollars américains de ces contrats de vente n'est plus considéré comme un dérivé incorporé étant donné qu'il a été établi que le dollar américain est utilisé couramment au Canada. Ce changement apporté à l'estimation sera appliqué de manière prospective et, par conséquent, seuls les dérivés incorporés se rapportant à des contrats de vente en vigueur au 1er octobre 2016 continueront d'être évalués à la valeur de marché chaque trimestre jusqu'à ce que tous les volumes visés par ces contrats aient été expédiés. Au 30 juin 2018, il n'y avait aucun dérivé incorporé se rapportant à des contrats de vente en vigueur par rapport au solde du 1er octobre 2016.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAIIA ajusté, au BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte)Trimestres clos les   Périodes de neuf mois closes les  
(en milliers de dollars)30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
  
Évaluation à la valeur de marché relativement aux instruments suivants :             
Contrats à terme normalisés sur le sucre886 $(1 672)$ (1 258)$(7 998)$
Contrats de change à terme(761)
 2 117   544  181  
Dérivés incorporés?  (216)  51  (18) 
Ajustement total à la valeur de marché à l'égard des dérivés125  229   (663) (7 835) 
Cumul des écarts temporaires2 859  (13 879)  6 530  (14 889) 
Ajustement du coût des ventes2 984  (13 650)   5 867  (22 724) 
Amortissement du solde transitoire lié au coût des ventes à l'égard des couvertures de flux de trésorerie759  693   2 133  2 166  
Ajustement total du coût des ventes1)3 743 $(12 957)$ 8 000 $(20 558)$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les variations de l'ajustement à la valeur de marché des dérivés s'expliquent par la variation du cours nº 11 du marché mondial du sucre brut ainsi que par la fluctuation sur le marché des changes. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le cumul des écarts temporaires, attribuables aux profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché, n'est comptabilisé qu'au moment de la vente de sucre à un client. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c'est-à-dire les contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Comme il a déjà été mentionné, depuis le 2 octobre 2016, les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel ont été désignés comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces et, par conséquent, les ajustements à la valeur de marché sont à présent comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel auront été réalisés, c'est-à-dire, lorsque le gaz naturel aura été consommé. Ainsi, au cours du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'exercice 2018, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit de 0,8 million de dollars et de 2,1 millions de dollars, respectivement, et a comptabilisé un profit du même montant dans le coût des ventes. Le solde transitoire se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel sera entièrement amorti au cours de l'exercice 2020. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les ajustements susmentionnés sont ajoutés aux résultats liés à l'évaluation à la valeur de marché ou retranchés desdits résultats pour obtenir l'ajustement total du coût des ventes. Pour le troisième trimestre de l'exercice à l'étude, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par un profit de 3,7 millions de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités, comparativement à une perte de 13,0 millions de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Pour l'exercice à ce jour, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par un profit de 8,0 millions de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités, comparativement à une perte de 20,6 millions de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités pour la période correspondante de l'exercice précédent. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le tableau qui suit présente les résultats intermédiaires consolidés résumés non audités ajustés (mesure non conforme aux PCGR), compte non tenu des résultats évalués à la valeur de marché susmentionnés :

Résultats consolidésTrimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les  
(en milliers de dollars, sauf les données par action)30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
  
Marge brute selon les états financiers31 430 $9 886 $ 101 598 $54 667 $
Ajustement selon les éléments ci-dessus(2 984)
 13 650   (5 867) 22 724  
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus(759)
 (693)  (2 133) (2 166) 
Marge brute ajustée1)27 687  22 843   93 598  75 225  
BAII selon les états financiers19 296  1 513   65 869  30 893  
Ajustement selon les éléments ci-dessus(2 984) 13 650   (5 867) 22 724  
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus(759) (693)  (2 133) (2 166) 
BAII ajusté1)15 553  14 470   57 869  51 451  
Bénéfice net (perte nette) selon les états financiers11 294  (448)  39 096  17 892  
Ajustement du coût des ventes selon les éléments ci-dessus(2 984)
 13 650   (5 867) 22 724  
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus(759)
 (693)  (2 133) (2 166) 
Amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes(136)
 (85)  (404) (287) 
Impôt sur les ajustements ci-dessus1 030  (3 394)  2 218  (5 387) 
Bénéfice net ajusté1)8 445  9 030   32 910  32 776  
Bénéfice net de base par action, selon les états financiers0,11  ?   0,37  0,19  
Ajustement au titre des éléments ci-dessus(0,03)
 0,10   (0,06) 0,16  
Bénéfice net ajusté de base par action1)0,08 $0,10 $ 0,31 $0,35 $

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Marge brute ajustée

La marge brute ajustée pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'exercice 2018 s'est établie à 27,7 millions de dollars et à 93,6 millions de dollars, respectivement, contre 22,8 millions de dollars et 75,2 millions de dollars respectivement pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. L'apport du secteur des produits de l'érable à la marge brute ajustée s'est chiffré à 7,0 millions de dollars pour le troisième trimestre et à 19,7 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, ce qui a été atténué par une diminution de l'apport du secteur du sucre expliquée plus loin dans la rubrique sur l'information sectorielle.

Résultat des activités d'exploitation

Le BAII ajusté pour le troisième trimestre de l'exercice 2018 s'est chiffré à 15,6 millions de dollars, contre 14,5 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, en hausse de 1,1 million de dollars. Le BAII ajusté pour les neuf premiers mois de l'exercice 2018 s'est chiffré à 57,9 millions de dollars, contre 51,5 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui correspond à une augmentation de 6,4 millions de dollars. La variation observée pour les deux périodes s'explique essentiellement par l'apport de 3,6 millions de dollars et de 8,2 millions de dollars du secteur des produits de l'érable au BAII ajusté du trimestre et de l'exercice à ce jour, respectivement. De plus, le BAII ajusté du secteur du sucre a diminué de 2,5 millions de dollars et de 1,8 million de dollars par rapport à celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, ce qui est expliqué plus loin dans la rubrique sur l'information sectorielle.

BAIIA ajusté

Le tableau suivant présente un rapprochement du BAII et du BAIIA ajusté.

 Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
Résultats consolidés
(en milliers de dollars, sauf les données par action)
30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
BAII ajusté selon ce qui est mentionné plus haut1)15 553 $14 470$  57 869$51 451$
Amortissement des immobilisations corporelles3 964  3 217   11 042 9 647 
Amortissement des immobilisations incorporelles982  53   2 836 160 
Coûts d'acquisition du secteur du sucre?  630   ? 630 
Charges non récurrentes du secteur des produits de l'érable2)(166) ?   1 863 ? 
BAIIA ajusté1)20 333 $18 370$  73 610$61 888$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle ».

Le BAIIA ajusté pour le troisième trimestre de l'exercice 2018 s'est chiffré à 20,3 millions de dollars, contre 18,4 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 2,0 millions de dollars. Le BAIIA ajusté pour les neuf premiers mois de l'exercice 2018 s'est chiffré à 73,6 millions de dollars, en comparaison de 61,9 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 11,7 millions de dollars. La variation observée pour les deux périodes est imputable essentiellement au secteur des produits de l'érable, qui a contribué 4,8 millions de dollars et 13,9 millions de dollars au BAIIA ajusté pour le trimestre considérés et l'exercice à ce jour, respectivement. Toutefois, le BAIIA ajusté du secteur du sucre a diminué de 2,8 millions de dollars et de 2,1 millions de dollars par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent, ce qui est expliqué plus loin dans la rubrique sur l'information sectorielle.

Information sectorielle

Depuis l'acquisition de LBMT et de Decacer, la Société compte deux secteurs distincts, l'un ayant trait au sucre raffiné et à ses sous-produits, appelé le secteur du sucre, l'autre ayant trait au sirop d'érable et à ses produits dérivés, appelé le secteur des produits de l'érable.

Le tableau qui suit présente les résultats clés par secteur.

Résultats consolidésTrimestre clos le 30 juin 2018   Trimestre clos le 1er juillet 2017 
(en milliers de dollars)Sucre  Produits
de l'érable
  Total   Sucre Produits
de l'érable
 Total 
                 
Produits148 720 $50 336 $199 056 $ 166 363$?$166 363$
Marge brute24 257  7 173  31 430   9 886 ? 9 886 
Charges administratives et de vente5 697  2 370  8 067   5 653 ? 5 653 
Frais de distribution2 977  1 090  4 067   2 720 ? 2 720 
Résultat des activités d'exploitation15 583  3 713  19 296   1 513 ? 1 513 
Résultats non conformes aux PCGR :                
Ajustement total du coût des ventes1)(3 586) (157) (3 743)  12 957 ? 12 957 
Marge brute ajustée1)20 671  7 016  27 687   22 843 ? 22 843 
Résultat ajusté des activités d'exploitation1)11 997  3 556  15 553   14 470 ? 14 470 
Amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles3 587  1 359  4 946   3 270 ? 3 270 
Coûts d'acquisition du secteur du sucre1)?  ?  ?   630 ? 630 
Charges non récurrentes du secteur des produits de l'érable1)?  (166) (166)  ? ? ? 
BAIIA ajusté1)15 584 $4 749 $20 333 $ 18 370$?$18 370$
Renseignements supplémentaires :                
Entrées d'immobilisations corporelles et d'immobilisations incorporelles4 667 $447 $5 114 $ 4 635$?$4 635$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».


Résultats consolidésPériode de neuf mois close le 30 juin 2018      Période de neuf mois close le 1er juillet 2017 
(en milliers de dollars)Sucre  Produits
de l'érable
  Total   Sucre Produits
de l'érable
 Total 
                 
Produits440 918 $152 476 $593 394 $ 489 533$?$489 533$
Marge brute80 938  20 660  101 598   54 667 ? 54 667 
Charges administratives et de vente16 319  8 786  25 105   16 255 ? 16 255 
Frais de distribution7 852  2 772  10 624   7 519 ? 7 519 
Résultat des activités d'exploitation56 767  9 102  65 869   30 893 ? 30 893 
Résultats non conformes aux PCGR :                
Ajustement total du coût des ventes1)(7 077) (923) (8 000)  20 558 ? 20 558 
Marge brute ajustée1)73 861  19 737  93 598   75 225 ? 75 225 
Résultat ajusté des activités d'exploitation1)49 690  8 179  57 869   51 451 ? 51 451 
Amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles10 064  3 814  13 878   9 807 ? 9 807 
Coûts d'acquisition du secteur du sucre1)?  ?  ?   630 ? 630 
Charges non récurrentes du secteur des produits de l'érable1)?  1 863  1 863   - ? ? 
BAIIA ajusté1)59 754 $13 856 $73 610 $ 61 888$?$61 888$
Renseignements supplémentaires :                
Entrées d'immobilisations corporelles et d'immobilisations incorporelles12 458 $1 184 $13 642 $ 10 646$?$10 646$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Résultat d'exploitation par secteur

Sucre

Produits

(en milliers de dollars, sauf les volumes)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
 1er juillet
2017
  30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
Volume (TM)182 331 173 969  519 728 511 068 
Produits148 720$166 363$ 440 918$489 533$

La quantité totale de sucre livrée par la Société au troisième trimestre et au cours des neuf premiers mois de l'exercice en cours a augmenté d'environ 8 400 tonnes métriques et 8 700 tonnes métriques, respectivement, en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent. La diminution des produits pour le troisième trimestre de l'exercice 2018 et l'exercice à ce jour par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent s'explique essentiellement par la baisse des cours moyens pondérés du sucre brut au cours de l'exercice en cours, ce qui a plus que contrebalancé les gains découlant de l'augmentation du volume des ventes.

Le secteur des produits industriels a affiché une hausse d'environ 2 300 tonnes métriques pour le troisième trimestre en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison surtout du calendrier des livraisons. Pour l'exercice à ce jour, le secteur des produits industriels a inscrit une baisse d'environ 4 600 tonnes métriques en regard de la période correspondante de l'exercice précédent, en raison surtout d'un ralentissement de la demande de la part de nos clients.

Le volume du secteur des produits de consommation du trimestre considéré et pour l'exercice à ce jour s'est situé légèrement au-dessous de celui des périodes correspondantes de l'exercice précédent, soit en baisse d'environ 1 200 tonnes métriques et d'environ 2 100 tonnes métriques, respectivement, laquelle est attribuable au calendrier des activités promotionnelles des clients.

En regard du troisième trimestre de l'exercice précédent, le volume des produits liquides a affiché une augmentation d'environ 3 100 tonnes métriques. Cette augmentation s'explique surtout par le fait que certaines activités qui avaient été perdues temporairement en faveur du sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») au cours de l'exercice 2017 ont été récupérées ainsi que, dans une certaine mesure, par la hausse de la demande de la part de clients existants. Pour l'exercice à ce jour, le volume des produits liquides a affiché une augmentation d'environ 8 600 tonnes métriques en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation s'explique par le fait que des livraisons à un acquéreur de produits de substitution au SMHTF situé dans l'Ouest canadien ont été enregistrées pour la période de neuf mois entière au cours de l'exercice 2018, alors que la période correspondante de l'exercice 2017 n'avait compté que huit mois de livraisons, par la hausse de la demande de la part de clients existants et par la récupération de certaines activités perdues temporairement en faveur du SMHT.

Les exportations ont augmenté d'environ 4 200 tonnes métriques et 6 800 tonnes métriques respectivement par rapport au troisième trimestre et aux neuf premiers mois de l'exercice 2017, en raison du calendrier des livraisons des produits vendus vers le Mexique ainsi que de la hausse des ventes occasionnelles assorties de droits de premier niveau aux États-Unis en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent.

Marge brute

La marge de vente des produits et les charges d'exploitation constituent les deux principaux facteurs pouvant influer sur les marges brutes.

(en milliers de dollars, sauf les données en tonnes métriques)Trimestres
clos les
  Périodes de neuf
mois closes les
 
 30 juin
2018
  1er juillet
2017
  30 juin
2018
  1er juillet
2017
 
Marge brute24 257 $9 886$ 80 938 $54 667$
Ajustement total du coût des ventes1) 2)(3 586) 12 957  (7 077) 20 558 
Marge brute ajustée20 671 $22 843$ 73 861 $75 225$
Marge brute par tonne métrique133,04 $56,83$ 155,73 $106,97$
Marge brute ajustée par tonne métrique113,37 $131,31$ 142,11 $147,19$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle ».

La marge brute de 24,3 millions de dollars pour le trimestre considéré et de 80,9 millions de dollars pour l'exercice à ce jour ne rend pas compte de la marge économique que dégage le secteur du sucre, car elle comprend un profit de 3,6 millions de dollars et de 7,1 millions de dollars respectivement pour le troisième trimestre et l'exercice à ce jour lié à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, dont il a été question précédemment. Au cours de l'exercice 2017, une perte de 13,0 millions de dollars et de 20,6 millions de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché a été enregistrée pour le troisième trimestre et la période de neuf mois respectivement, d'où une marge brute de 9,9 millions de dollars et de 54,7 millions de dollars pour les périodes respectives. 

Nous présenterons donc une analyse des résultats de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée pour le trimestre considéré s'est établie à 20,7 millions de dollars, comparativement à 22,8 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le recul de 2,1 millions de dollars est surtout attribuable à la baisse du cours n°11 du marché mondial du sucre brut en regard de l'exercice précédent, ce qui a influé négativement sur le taux de la marge brute ajustée des ventes nationales de Taber. De plus, les produits tirés des sous-produits ont quelque peu baissé en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique a été de 113,37 $ pour le trimestre à l'étude, contre 131,31 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Ce recul est imputable surtout à la baisse du cours n°11 du marché mondial du sucre brut, qui a touché la marge brute sur les ventes nationales de Taber comme il est mentionné plus haut, ainsi qu'à la composition défavorable des ventes, marquée par une hausse des ventes de produits industriels, de produits liquides et à l'exportation et une baisse du volume de produits de consommation. La marge brute ajustée de 73,9 millions de dollars pour l'exercice à ce jour comprend des produits hors trésorerie de 1,5 million de dollars tirés du régime de retraite des salariés horaire de l'Alberta, lesquels ont été comptabilisés suite à l'approbation par l'Alberta Treasury Board and Finance de la modification du régime. Compte non tenu de ces produits hors trésorerie, la marge brute ajustée a diminué de 2,8 millions de dollars en regard de la période correspondante de l'exercice précédent pour s'établir à 72,4 millions de dollars, en raison surtout des résultats du troisième trimestre et des charges d'exploitation supplémentaires au début de l'exercice. Le taux de la marge brute ajustée de 142,11 $ par tonne métrique pour l'exercice à ce jour tient compte d'un profit de 2,84 $ au titre de produits hors trésorerie tirés du régime de retraite, comme il a été expliqué précédemment, qui est venu réduire le taux de la marge brute ajustée pour le ramener à 139,27 $ par tonne métrique, en comparaison de 147,19 $ pour l'exercice 2017, soit une baisse de 7,92 $ par tonne métrique. L'incidence négative de la composition défavorable des ventes et la baisse du cours n°11 du marché mondial du sucre brut ont aussi touché les résultats pour l'exercice à ce jour. La diminution des produits tirés des sous-produits en regard de l'exercice précédent a également contribué à la baisse de la marge brute ajustée par tonne métrique.

La marge brute et la marge brute ajustée tiennent compte d'une somme de 3,5 millions de dollars et de 9,6 millions de dollars au titre de la dotation à l'amortissement imputée au coût des ventes pour le troisième trimestre et l'exercice à ce jour, respectivement, en comparaison de 3,1 millions de dollars et de 9,3 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent.

Autres charges

(en milliers de dollars)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
 1er juillet
2017
  30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
Charges administratives et de vente5 697$5 653$ 16 319$16 255$
Frais de distribution2 977$2 720$ 7 852$7 519$

Les charges administratives et de vente pour le troisième trimestre de l'exercice 2017 comprenaient des coûts d'acquisition de 0,6 million de dollars liés à LBMT. Compte non tenu de cette charge non récurrente, les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,7 million de dollars en regard de celles du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'exercice 2017, en raison surtout de la hausse des charges au titre des avantages du personnel et du calendrier des charges.

Les frais de distribution pour le trimestre à l'étude et l'exercice à ce jour ont augmenté de 0,3 million de dollars en regard de ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent, en raison des coûts d'entreposage supplémentaires à Taber et de l'augmentation globale des taux de fret.

Résultat des activités d'exploitation

(en milliers de dollars)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
 1er juillet
2017
  30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
Résultat des activités d'exploitation15 583$1 513$ 56 767$30 893$
Résultat ajusté des activités d'exploitation11 997$14 470$ 49 690$51 451$

Le résultat des activités d'exploitation pour le trimestre considéré et les neuf premiers mois de l'exercice 2018 s'est chiffré à 15,6 millions de dollars et à 56,8 millions de dollars, respectivement. Il ne rend pas compte du résultat ajusté des activités d'exploitation de la Société, puisqu'il comprend des profits découlant de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et tient compte des écarts temporaires dans la comptabilisation de tout profit ou toute perte à la liquidation des instruments dérivés. Nous présenterons donc une analyse du résultat ajusté des activités d'exploitation.

En outre, l'acquisition de LBMT a entraîné des charges au cours de l'exercice 2017 qui ne reflètent pas la performance économique des activités d'exploitation du secteur du sucre. Enfin, la dotation aux amortissements hors trésorerie a également réduit le résultat des activités d'exploitation. C'est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur du sucre fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après ajustement au titre des éléments susmentionnés.

Résultats ajustés

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

 Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
(en milliers de dollars)30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
 
Résultat des activités d'exploitation15 583 $1 513$  56 767 $30 893$
Ajustement total du coût des ventes1), 2)(3 586) 12 957   (7 077)
 20 558 
Résultat ajusté des activités d'exploitation11 997  14 470   49 690  51 451 
Charges non récurrentes            
Coûts d'acquisition engagés?  630   ?  630 
Amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles3 587  3 270   10 064  9 807 
BAIIA ajusté15 584 $18 370$  59 754 $61 888$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle ».

Le BAIIA ajusté s'est établi à 15,6 millions de dollars et à 59,8 millions de dollars, respectivement, pour le troisième trimestre et l'exercice à ce jour, comparativement à 18,4 millions de dollars et à 61,9 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent, ce qui représente une baisse de 2,8 millions de dollars et de 2,1 millions de dollars, respectivement. La baisse tant pour le trimestre que l'exercice à ce jour découle essentiellement du recul de la marge brute ajustée, comme il est expliqué plus haut, et de la hausse des charges administratives et de vente ainsi que des frais de distribution. 

Produits de l'érable

Produits

(en milliers de dollars, sauf les volumes qui sont en milliers de livres)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
 1er juillet
2017
  30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
Volume (en livres)10 654 ?  34 570 ? 
Produits50 336$?$ 152 476$?$

Les produits comprennent les produits générés par Decacer depuis son acquisition le 18 novembre 2017.

Marge brute

La marge de vente des produits et les charges d'exploitation constituent les deux principaux facteurs pouvant influer sur les marges brutes.

(en milliers de dollars, sauf l'information relative au pourcentage de la
marge brute ajustée)
Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
30 juin
2018
  1er juillet
2017
  30 juin
2018
  1er juillet
2017
 
Marge brute7 173 $?$ 20 660 $?$
Ajustement total du coût des ventes1) 2)(157) ?  (923)
 ? 
Marge brute ajustée7 016 $?$ 19 737 $?$
Pourcentage de la marge brute14,3 %?  13,5 %? 
Pourcentage de la marge brute ajustée13,9 %?  12,9 %? 

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle ».

La marge brute de 7,2 millions de dollars et de 20,7 millions de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice 2018 et pour l'exercice à ce jour ne rend pas compte de la marge économique qu'a dégagée le secteur des produits de l'érable, puisqu'elle tient compte, respectivement, de profits de 0,2 million de dollars et de 0,9 million de dollars au titre de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés à l'égard des contrats de change.

Nous présenterons donc une analyse des résultats de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée pour le trimestre à l'étude s'est établie à 7,0 millions de dollars, soit un pourcentage de la marge brute ajustée de 13,9 %, tandis que la marge brute ajustée pour l'exercice à ce jour a atteint 19,7 millions de dollars, soit 12,9 % des produits. Cependant, le coût des ventes du premier trimestre de l'exercice 2018 inclut un montant de 0,3 million de dollars imputable à la majoration de la valeur des stocks de produits finis à la date d'acquisition de Decacer. Selon les IFRS, tous les stocks de produits finis à l'acquisition sont évalués en fonction du prix de vente estimatif, déduction faite de la somme des frais de vente et d'une marge raisonnable sur la vente pour l'acquéreur. Cela donne lieu à des marges de vente moins élevées lorsque sont vendus les stocks acquis. Compte non tenu de cet ajustement, la marge brute ajustée pour les neuf premiers mois de l'exercice en cours se serait chiffrée à 20,0 millions de dollars, soit 13,1 % des produits.

La marge brute et la marge brute ajustée comprennent un montant de 0,4 million de dollars et de 1,2 million de dollars respectivement au titre de la dotation à l'amortissement incluse dans le coût des ventes pour le troisième trimestre et l'exercice à ce jour.

Autres charges

(en milliers de dollars)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
 1er juillet
2017
  30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
Charges administratives et de vente2 370$?$ 8 786$?$
Frais de distribution1 090$?$ 2 772$?$

Les charges administratives et de vente ont atteint 2,4 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et 8,8 millions de dollars pour l'exercice à ce jour. Les charges pour l'exercice à ce jour ont compris des charges non récurrentes de 0,9 million de dollars et des honoraires de service-conseil et autres frais de 0,7 million de dollars engagés dans le cadre de l'acquisition de Decacer au cours du premier trimestre.

Les charges administratives et de vente comprennent la dotation aux amortissements pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 30 juin 2018, qui était de 0,9 million de dollars et de 2,6 millions de dollars, respectivement.

Les frais de distribution se sont établis à 1,1 million de dollars pour le trimestre considéré et à 2,8 millions de dollars pour l'exercice à ce jour.

Résultat des activités d'exploitation

(en milliers de dollars)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
 1er juillet
2017
  30 juin
2018
 1er juillet
2017
 
Résultat des activités d'exploitation3 713$?$ 9 102$?$
Résultat ajusté des activités d'exploitation3 556$?$ 8 179$?$

Le résultat des activités d'exploitation susmentionné rend compte du bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt de LBMT pour la période considérée et de Decacer depuis son acquisition.

Résultat ajusté

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats de change à terme, qui sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, les profits ou pertes latents étant imputés à l'état consolidé du résultat net. De plus, l'acquisition de Decacer par LBMT a entraîné des frais et coûts qui ne rendent pas compte de la performance économique liée aux activités d'exploitation de LBMT. Enfin, certains éléments hors trésorerie et certaines charges non récurrentes ont eu une incidence défavorable sur le résultat des activités d'exploitation. C'est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur des produits de l'érable fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après ajustement au titre des éléments susmentionnés.

Le résultat d'exploitation doit donc être ajusté au titre des éléments suivants.

(en milliers de dollars)Trimestres clos les  Périodes de neuf mois closes les 
 30 juin
2018
  1er juillet
2017
  30 juin
2018
  1er juillet
2017
 
Résultat des activités d'exploitation3 713 $?$ 9 102 $?$
Ajustement total du coût des ventes1) 2)(157) ?  (923) ? 
Résultat ajusté des activités d'exploitation3 556  ?  8 179  ? 
Charges non récurrentes           
Coûts d'acquisition engagés?  ?  675  ? 
Autres éléments non récurrents(166) ?  927  ? 
Produits finis évalués en fonction du prix de vente estimatif, déduction faite des frais de sortie à la date d'acquisition?  ?  261  ? 
Amortissements1 359  ?  3 814  ? 
BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable1) 2)4 749 $?$ 13 856 $?$

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».
2) Se reporter aux rubriques « Résultats ajustés » dans la section sur les résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités et « Information sectorielle ».

Les autres éléments non récurrents comprennent principalement les indemnités de départ passées en charges jusqu'à ce jour.

Résumé des résultats trimestriels
Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des mesures financières non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres :

(en milliers de dollars, sauf pour le volume et les données par action)
 TRIMESTRES
 201820172016
 TroisièmeDeuxièmePremierQuatrièmeTroisièmeDeuxièmePremierQuatrième
Volume de sucre (TM)182 331 163 253 174 144 183 397 173 969 168 723 168 376 187 179 
Volume de produits de l'érable (en milliers de livres)10 654 12 725 11 191 5 764 ? ? ? ? 
 $ $ $ $ $ $ $ $ 
Produits totaux199 056 189 455 204 883 192 984 166 363 163 566 159 604 161 733 
Marge brute31 430 27 055 43 113 22 631 9 886 16 605 28 176 32 418 
BAII19 296 14 888 31 685 10 138 1 513 8 784 20 596 24 472 
Bénéfice net11 294 7 586 20 216 4 014 (448) 4 788 13 552 16 453 
Taux de la marge brute
par TM1)
133,04 126,51 206,88 103,82 56,83 98,42 167,34 173,19 
Pourcentage de la marge brute2)14,3%12,1%14,4%13,5%? ? ? ? 
Par action                
Bénéfice net                
De base0,11 0,07 0,19 0,04 ? 0,05 0,14 0,18 
Dilué0,10 0,07 0,18 0,04 ? 0,05 0,14 0,16 
Mesures financières non conformes aux PCGR              
Marge brute ajustée27 687 28 607 37 303 28 034 22 843 23 267 29 115 29 615 
BAII ajusté15 553 16 440 25 875 15 541 14 470 15 446 21 535 21 669 
Bénéfice net ajusté8 445 8 617 15 848 7 938 9 030 9 628 14 118 14 263 
Taux de la marge brute ajustée par TM1)113,37 134,66 179,19 134,18 131,31 137,90 172,92 158,22 
Pourcentage de la marge brute ajustée2)13,9%12,5%12,4%12,8%? ? ? ? 
Bénéfice net ajusté par action                
De base0,08 0,08 0,15 0,08 0,10 0,10 0,15 0,15 
Dilué0,08 0,07 0,14 0,08 0,10 0,10 0,14 0,14 
                  

1) Le taux de la marge brute par TM et le taux de la marge brute ajustée par TM se rapportent uniquement au secteur du sucre.
2) Le pourcentage de la marge brute et le pourcentage de la marge brute ajustée se rapportent uniquement au secteur des produits de l'érable.

Le premier trimestre (octobre à décembre) de l'exercice est généralement le meilleur sur le plan de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté du secteur du sucre en raison de la composition favorable des ventes liée à une augmentation de la proportion des ventes aux particuliers pendant cette période de l'année. En revanche, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est habituellement le moins élevé et dont la composition de la clientèle est la moins favorable, ce qui se traduit par une diminution des produits, de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté.

L'accroissement des produits au cours de l'exercice 2018 et au quatrième trimestre de l'exercice 2017 s'explique par l'avantage découlant de l'acquisition de LBMT le 5 août 2017 et de l'acquisition de Decacer le 18 novembre 2017. Les dates auxquelles les acquisitions ont eu lieu ont également eu une incidence sur les volumes de produits de l'érable.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par Lantic sont versés à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations, le remboursement de la dette et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour payer les charges administratives, les intérêts sur les débentures convertibles et l'impôt sur le bénéfice, ainsi que pour verser des dividendes aux actionnaires de la Société. Lantic n'était soumise à aucune restriction touchant les distributions de liquidités découlant de la conformité aux clauses restrictives de nature financière au cours de l'exercice.

(en milliers de dollars)Trimestres clos les   Périodes de neuf mois closes les  
 30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
  
Sorties nettes de trésorerie liées aux activités d'exploitation(7 784)$(11 397)$ (8 853)$(13 824)?
$
Entrées de trésorerie liées aux activités de financement8 588  14 672   44 642  21 194  
Sorties de trésorerie liées aux activités d'investissement(4 681) (4 110)  (50 823) (8 543) 
Incidence des variations de change sur la trésorerie60  ?   231  ?  
Diminution nette de la trésorerie(3 817)$(835)$ (14 803)$(1 173)$

Les entrées nettes de trésorerie liées aux activités d'exploitation se sont établies à un montant négatif de 7,8 millions de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice 2018, comparativement à un montant négatif de 11,4 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2017, ce qui a donné lieu à une variation positive de 3,6 millions de dollars. Cette variation positive est imputable à une augmentation de la marge brute de 21,5 millions de dollars et à une diminution de 0,1 million de dollars des impôts payés, en partie contrebalancées par une variation négative de 17,9 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement découlant surtout de la variation des stocks et des fournisseurs et autres créditeurs, une hausse des intérêts payés de 0,3 million de dollars et un accroissement des cotisations aux régimes de retraite de 0,1 million de dollars. Les entrées nettes de trésorerie liées aux activités d'exploitation se sont établies à un montant négatif de 8,9 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à un montant négatif de 13,8 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui correspond à une amélioration de 4,9 millions de dollars. La variation positive est essentiellement le résultat d'une augmentation de 35,0 millions de dollars du BAII et d'un fléchissement des impôts payés de 4,3 millions de dollars. La variation positive a été annulée en partie par une variation négative de 30,9 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, cette dernière étant attribuable surtout aux variations des fournisseurs et autres créditeurs et à une hausse de 3,9 millions de dollars des intérêts payés. Il faut noter que l'acquisition du fonds de roulement de Decacer est présentée dans les flux de trésorerie liés aux activités d'investissement. Par conséquent, seule la variation du fonds de roulement survenue entre la date d'acquisition et le 30 juin 2018 est présentée dans les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation.

Les entrées de trésorerie liées aux activités de financement ont diminué de 6,1 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, passant de 14,7 millions de dollars à 8,6 millions de dollars. Au cours du même trimestre, la Société a émis des débentures aux termes de l'option de surallocation des débentures de septième série pour la somme totale de 12,1 millions de dollars, déduction faite de la commission de placement et des frais d'émission. Le produit de l'émission des débentures de septième série a été utilisé pour rembourser une partie de la facilité de crédit renouvelable. Dans l'ensemble, au cours du trimestre considéré, la somme des emprunts a augmenté de 20,1 millions de dollars, contre 23,3 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui correspond à une variation négative de 3,2 millions de dollars en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Une hausse de 1,1 million de dollars du dividende versé par suite de l'émission d'actions ordinaires aux termes de l'appel public à l'épargne de juillet 2017 a également contribué à la variation négative. Enfin, la Société a racheté et annulé des actions ordinaires en contrepartie d'un montant en trésorerie total de 1,8 million de dollars aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités (l'« offre publique de rachat »). Les entrées de trésorerie liées aux activités de financement pour l'exercice 2018 à ce jour se sont élevées à 44,6 millions de dollars, contre 21,2 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 23,4 millions de dollars. L'émission des débentures de septième série, le remboursement des débentures de cinquième série et les emprunts supplémentaires contractés aux termes de la facilité de crédit renouvelable, lesquels se rapportent surtout à l'acquisition de Decacer, ont donné lieu à des entrées de trésorerie de 75,3 millions de dollars, en comparaison de 46,3 millions de dollars pour l'exercice précédent, ce qui représente une variation positive de 29,0 millions de dollars d'un exercice à l'autre. Le dividende versé supplémentaire de 3,2 millions de dollars ainsi que les sorties de trésorerie de 1,8 million de dollars aux termes de l'offre publique de rachat ont annulé dans une certaine mesure la variation positive en comparaison de la période correspondante de l'exercice précédent. De plus, la Société a payé 0,1 million de dollars de plus en frais de financement liés aux emprunts supplémentaires contractés pour financer l'acquisition de Decacer et à la prorogation de la facilité de crédit renouvelable. Enfin, au cours de l'exercice 2017, une somme totale de 0,4 million de dollars a été reçue relativement aux options sur actions exercées.

Les sorties de trésorerie liées aux activités d'investissement ont augmenté de 0,6 million de dollars par rapport à celles du troisième trimestre de l'exercice 2017, en raison surtout des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles supplémentaires. Les sorties de trésorerie liées aux activités d'investissement pour l'exercice à ce jour se sont élevées à 50,8 millions de dollars, en regard de 8,5 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui représente une hausse de 42,3 millions de dollars imputable surtout à l'acquisition de Decacer, déduction faite des ajustements à la clôture du deuxième trimestre, qui a totalisé 39,0 millions de dollars. La hausse s'explique aussi par l'augmentation des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles de 3,3 millions de dollars pour l'exercice en cours, ce qui correspond à la hausse des dépenses en immobilisations prévues pour l'exercice 2018.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l'amortissement des soldes transitoires, du montant hors trésorerie au titre des instruments financiers, et ils incluent les fonds reçus ou versés à la suite de l'émission ou du rachat d'actions, les frais de financement différés payés ainsi que les dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation. Les flux de trésorerie disponibles constituent une mesure non conforme aux PCGR.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

(en milliers de dollars)Trimestres clos les   Périodes de neuf mois closes les  
 30 juin
2018
  1er juillet
2017
   30 juin
2018
  1er juillet
2017
  
Sorties nettes trésorerie liées aux activités d'exploitation(7 784)$(11 397)$ (8 853)$(13 824)$
Ajustements :             
Variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement23 371  5 497   60 345  29 436  
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés(2 984) 13 650   (5 867) 22 724  
Amortissement des soldes transitoires(895) (778)  (2 537) (2 453) 
Montants hors trésorerie des instruments financiers712  3 144   5 035  4 107  
Dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles(4 681) (4 110)  (11 837) (8 543) 
Dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation1 321  1 038   3 245  2 306  
Rachat et annulation d'actions ordinaires(1 812)  ?   (1 812) ?  
Frais de financement différés(150) (160)  (272) (160) 
Exercice d'options sur actions?  ?   ?  428  
Flux de trésorerie disponibles1)7 078 $6 884 $ 37 447 $34 021 $
Dividendes déclarés9 487 $8 460 $ 28 521 $25 379 $

1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les flux de trésorerie disponibles pour le troisième trimestre de 2018 se sont chiffrés à 7,1 millions de dollars, comparativement à 6,9 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 0,2 million de dollars. La variation s'explique principalement par une augmentation de 2,8 millions de dollars du BAII ajusté, après ajustement au titre de la dotation aux amortissements (se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR »), et par une diminution des impôts payés de 0,1 million de dollars. Un montant de 1,8 million de dollars payé aux termes de l'offre publique de rachat afin de racheter et d'annuler des actions ordinaires, une hausse des intérêts payés de 0,3 million de dollars, une augmentation des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite de celles liées à l'excellence d'exploitation de 0,3 million de dollars, et l'accroissement des cotisations aux régimes de retraite de 0,1 million de dollars ont atténué une partie de la variation positive. Les flux de trésorerie disponibles pour l'exercice à ce jour se sont élevés à 37,4 millions de dollars, en comparaison de 34,0 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une hausse de 3,4 millions de dollars. Cette augmentation s'explique également par une hausse de 9,0 millions de dollars du BAII ajusté, après ajustement au titre de la dotation aux amortissements et déduction faite des produits hors trésorerie tirés du régime de retraite, ainsi que par la diminution des impôts payés de 4,3 millions de dollars. Les facteurs qui ont contribué à créer une variation négative pour le trimestre considéré ont également influé sur les flux de trésorerie disponibles pour l'exercice à ce jour, notamment une augmentation des intérêts payés de 3,9 millions de dollars, une hausse des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite de celles liées à l'excellence d'exploitation de 2,4 millions de dollars, le rachat et l'annulation d'actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat de 1,8 million de dollars et une hausse des cotisations aux régimes de retraite de 0,9 million de dollars. De plus, au cours de l'exercice 2017, une somme de 0,4 million de dollars a été reçue à la suite de l'exercice d'options sur actions par des cadres dirigeants alors qu'aucune somme n'a été reçue au cours de l'exercice considéré. Enfin, un montant additionnel de 0,1 million de dollars de charges financières relatives à la facilité de crédit renouvelable a été versé au cours de l'exercice 2018.

Les dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, ont légèrement augmenté pendant l'exercice 2018, ce qui correspond à la hausse prévue des dépenses en immobilisations pour l'exercice 2018. Les dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation ont augmenté de 0,3 million de dollars et de 0,9 million de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice à l'étude et pour l'exercice à ce jour en regard de celles des périodes correspondantes de l'exercice précédent. Les dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation ne réduisent pas les flux de trésorerie disponibles, puisque ces projets ne sont pas essentiels aux activités d'exploitation des usines. Ils sont plutôt entrepris en raison des économies d'exploitation substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois achevés.

Des frais de financement sont payés lorsque le financement d'un nouvel emprunt est conclu, et ils sont différés et amortis sur la période de la dette. La trésorerie utilisée au cours de l'exercice pour payer ces frais n'est donc pas disponible et elle est par conséquent déduite des flux de trésorerie disponibles.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire, pour un montant total d'environ 9,5 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et d'environ 28,5 millions de dollars pour les neuf premiers mois de l'exercice 2018, comparativement à 8,5 millions de dollars et à 25,4 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Cette hausse est imputable à l'émission d'actions ordinaires dans le cadre du placement aux termes d'un prospectus simplifié en juillet 2017.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation représentent les variations, d'un exercice à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces comptes sont attribuables principalement aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et du paiement des passifs. Les augmentations et les diminutions de ces comptes sont attribuables aux calendriers susmentionnés et ne constituent donc pas des flux de trésorerie disponibles. Ces augmentations ou diminutions sont financées à l'aide de la trésorerie disponible ou de la facilité de crédit de 265,0 millions de dollars de la Société. Les hausses et les baisses de la dette bancaire sont également attribuables à des questions d'écarts temporaires en lien avec les facteurs décrits plus haut et ne constituent donc pas de la trésorerie disponible.

L'effet combiné des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l'amortissement des soldes transitoires et des montants négatifs hors trésorerie au titre des instruments financiers de 3,2 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de 3,4 millions de dollars pour l'exercice à ce jour ne constitue pas un élément ayant une incidence sur la trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation de la transaction physique, ce qui explique la nécessité d'ajuster les flux de trésorerie disponibles.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 30 septembre 2017.

Au 30 juin 2018, Lantic avait des engagements d'achat totalisant 1 395 000 tonnes métriques de sucre brut, dont environ 226 073 tonnes métriques avaient un prix établi, pour un engagement total de 97,3 millions de dollars.

Au cours du trimestre considéré, la Société a prolongé de deux ans l'entente conclue avec les producteurs de betteraves à sucre de l'Alberta. Cette entente s'applique donc aux cultures de 2019 et de 2020 qui seront récoltées et traitées au cours des exercices 2020 et 2021.

Ressources en capital

Le 20 décembre 2017, la Société a modifié sa facilité de crédit renouvelable existante, accroissant ainsi le crédit mis à sa disposition de 40,0 millions de dollars en exerçant l'option accordéon intégrée dans la facilité de crédit renouvelable (les « emprunts supplémentaires effectués en vertu de l'option accordéon »).

Le 18 mai 2018, la Société a fait réduire de 50,0 millions de dollars la somme pouvant être prélevée sur la facilité de crédit renouvelable devenue disponible le 28 avril 2017 aux termes de l'option accordéon (les « emprunts effectués en vertu de l'option accordéon »), dont la date d'échéance était le 31 décembre 2018.

Le 28 mai 2018, la Société a exercé l'option lui permettant de proroger l'échéance de sa facilité de crédit renouvelable jusqu'au 28 juin 2023 tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans la convention de crédit modifiée conclue le 20 décembre 2017.

Compte tenu de sa facilité de crédit renouvelable modifiée, des emprunts supplémentaires effectués en vertu de l'option accordéon et de la réduction des fonds disponibles pour des emprunts effectués en vertu de l'option accordéon, la Société dispose d'un fonds de roulement totalisant 265,0 millions de dollars aux termes duquel elle peut emprunter des fonds au taux préférentiel, au TIOL ou au taux des acceptations bancaires, majoré de 20 à 250 points de base, si elle respecte certains ratios financiers. Au 30 juin 2018, une somme de 438,7 millions de dollars, notamment des comptes clients, des stocks et des immobilisations corporelles, avait été donnée en garantie en regard de la facilité de crédit renouvelable, contre 343,0 millions de dollars au 1er juillet 2017.

Au 30 juin 2018, un montant de 212,0 millions de dollars avait été prélevé sur la facilité de fonds de roulement et un montant de 2,2 millions de dollars en trésorerie était également disponible.

Les besoins de liquidités pour le fonds de roulement et les autres dépenses en immobilisations devraient être comblés à même la trésorerie disponible et les fonds générés par les activités d'exploitation. La direction est d'avis que le crédit inutilisé aux termes de la facilité renouvelable est suffisant pour combler ses besoins futurs de liquidités.

TITRES EN CIRCULATION

Le 22 mai 2018, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat. Aux termes de l'offre publique de rachat, la Société peut racheter jusqu'à 1 500 000 actions ordinaires. L'offre publique de rachat a commencé le 24 mai 2018 et peut se poursuivre jusqu'au 23 mai 2019.

En outre, la Société a conclu une convention d'achat d'actions automatique avec Scotia Capitaux Inc. dans le cadre de l'offre publique de rachat. Aux termes de la convention, Scotia Capitaux peut acquérir, à son gré, des actions ordinaires pour le compte de la Société durant certaines périodes d'interdiction d'opérations, sous réserve du respect de certains paramètres visant le cours des actions et leur nombre.

Au cours du trimestre considéré, la Société a racheté 336 900 actions ordinaires, pour une contrepartie en trésorerie totale de 1,8 million de dollars. Toutes les actions rachetées ont été annulées. En outre, au cours du deuxième trimestre de l'exercice en cours, des débentures de cinquième série ont été converties par certains porteurs en 1 388 actions ordinaires pour une somme de 10 mille dollars. Un nombre total de 105 408 070 actions étaient par conséquent en circulation au 30 juin 2018 et au 1er août 2018.

Le 28 mars 2018, la Société a émis pour 85,0 millions de dollars de débentures de septième série à 4,75 % qui arriveront à échéance le 30 juin 2025. Les intérêts sont payables semestriellement à termes échus les 30 juin et 31 décembre de chaque année, à compter du 30 juin 2018. Puis, le 3 avril 2018, la Société a émis 12,8 millions de dollars de débentures de septième série supplémentaires à la suite de l'exercice intégral de l'option de surallocation accordée par la Société. Le montant total des débentures de septième série émises s'élève à 97,75 millions de dollars et ces débentures peuvent être converties au gré du porteur au prix de conversion de 8,85 $ l'action (ce qui représente 11 045 197 actions ordinaires) en tout temps avant la date d'échéance, mais ne peuvent être remboursées avant le 30 juin 2021. À compter du 30 juin 2021, mais avant le 30 juin 2023, les débentures de septième série pourront être remboursées par anticipation au gré de la Société seulement si le cours moyen pondéré des actions ordinaires pendant la période de 20 jours de bourse consécutifs correspond à au moins 125 % du prix de conversion de 8,85 $. Après le 30 juin 2023, les débentures de septième série pourront être remboursées par anticipation à un prix égal à leur capital majoré de l'intérêt couru et impayé.

À la suite de l'émission de débentures de septième série du 28 mars 2018 et du 3 avril 2018, la Société a utilisé une partie des fonds pour rembourser les débentures de cinquième série d'une valeur de 60,0 millions de dollars à un prix égal à leur capital majoré de l'intérêt couru et impayé au 28 mars 2018. Les fonds restants tirés de l'émission des débentures de septième série ont servi à réduire le montant prélevé sur la facilité de crédit renouvelable.

Le 4 décembre 2017, un total de 1 065 322 options sur actions ont été attribuées à certains cadres dirigeants et directeurs principaux au prix de 6,23 $ par action ordinaire. Le 5 décembre 2016, au cours de l'exercice précédent, la Société a attribué au total 360 000 options sur actions à certains cadres dirigeants au prix d'exercice de 6,51 $. Ces options peuvent être exercées jusqu'à concurrence de 20 % par année, à partir de la date du premier anniversaire de l'attribution des options, et elles expireront après 10 ans. En cas de mise à pied, de démission, de départ à la retraite, de décès ou d'invalidité de longue durée, toutes les options sur actions attribuées en vertu du régime d'options sur actions dont les droits n'ont pas été acquis feront l'objet d'une renonciation.

Par ailleurs, au cours du premier trimestre, un régime d'unités d'actions liées à la performance (« UAP ») a été créé et le 4 décembre 2017, 224 761 UAP au total ont été attribuées à des hauts dirigeants. De plus, 6 513 UAP au total ont été attribuées par suite du dividende versé au cours des deux derniers trimestres. Ainsi, 231 274 UAP au total étaient en circulation au 30 juin 2018. Les droits à ces UAP deviendront acquis à la fin du cycle de performance 2017-2020, en fonction de l'atteinte des cibles de rendement total pour l'actionnaire fixées par le comité des ressources humaines et de la rémunération et du conseil d'administration de la Société. La valeur du paiement à faire à chaque participant correspondra au produit des éléments suivants : le nombre d'UAP attribuées au participant dont les droits ont été acquis, multiplié par le cours de clôture moyen pondéré en fonction du volume des actions ordinaires à la Bourse de Toronto (la « TSX ») pour les cinq jours de bourse qui précèdent immédiatement le jour où la Société aura versé la valeur au participant aux termes du régime d'UAP.

PRINCIPALES ESTIMATIONS ET MÉTHODES COMPTABLES

Aucun changement important n'a été apporté aux principales estimations et méthodes comptables présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 30 septembre 2017, sauf pour ce qui suit :

 Avantages du personnel

  
  • Unités d'actions liées à la performance réglées en trésorerie

    Au cours du premier trimestre, la Société a mis en oeuvre un régime d'unités d'actions liées à la performance (« UAP »), aux termes duquel les hauts dirigeants ont droit à un paiement en trésorerie. Un passif est inscrit relativement aux services acquis et il est comptabilisé à la juste valeur, selon le cours de l'action ordinaire de la Société, dans les créditeurs, une charge correspondante étant comptabilisée dans les charges administratives et de vente. Le montant comptabilisé en charges est ajusté pour refléter le nombre d'unités dont on s'attend à ce que les conditions de service et les conditions de performance soient remplies, de sorte que le montant finalement comptabilisé en charges dépend des unités d'attributions qui remplissent les conditions de service et les conditions de performance hors marché à la date d'acquisition des droits. Jusqu'au règlement du passif, la juste valeur du passif doit être réévaluée à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière et toute variation de la juste valeur doit être comptabilisée dans l'état consolidé du résultat net de la période.

PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES

Les principales méthodes comptables présentées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 30 septembre 2017 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf pour ce qui suit :

 IAS 7, Initiative concernant les informations à fournir

Le 7 janvier 2016, l'IASB a publié le document Disclosure Initiative (Amendments to IAS 7). Les modifications s'appliquent de façon prospective aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017. L'adoption L'application anticipée est autorisée.

Les modifications comprennent des obligations d'information qui permettent aux utilisateurs des états financiers d'évaluer les changements dans les passifs découlant d'activités de financement, y compris les changements découlant des flux de trésorerie et les changements sans effet de trésorerie. L'un des moyens de satisfaire à ces nouvelles obligations d'information consiste à effectuer un rapprochement entre les soldes d'ouverture et les soldes de clôture des passifs découlant d'activités de financement.

La Société a adopté les modifications de l'IAS 7 lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice débutant le 1er octobre 2017. L'adoption de la norme n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés.

 ? IAS 12, Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes

Le 19 janvier 2016, l'IASB a publié le document Recognition of Deferred Tax Assets for Unrealized Losses (Amendments to IAS 12). Les modifications s'appliquent rétrospectivement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017. L'adoption L'application anticipée est autorisée.

Les modifications précisent que l'existence d'une différence temporaire déductible dépend uniquement d'une comparaison de la valeur comptable d'un actif et de sa valeur fiscale à la fin de la période de présentation de l'information financière et qu'elle n'est pas touchée par d'éventuels changements de la valeur comptable ou de la manière attendue de recouvrer l'actif. Les modifications clarifient également la méthode de détermination des bénéfices imposables futurs servant à évaluer l'utilisation des différences temporaires déductibles.

La Société a adopté les modifications de l'IAS 12 lors de l'établissement de ses états financiers intermédiaires consolidés de l'exercice ouvert le 1er octobre 2017. L'adoption des modifications n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés.

 
Améliorations annuelles des IFRS ? Cycle 2014-2016

Le 8 décembre 2016, l'IASB a publié des modifications à portée restreinte visant trois normes dans le cadre de son processus d'améliorations annuelles. Chacune de ces normes révisées comporte des dispositions transitoires et des dates de prise d'effet qui lui sont propres.

La norme suivante a fait l'objet d'une révision :

  
  • Clarification pour préciser que l'IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités, s'applique également aux intérêts classés comme détenus en vue de la vente, comme détenus en vue d'une distribution ou dans les activités abandonnées, s'appliquant de manière rétrospective aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017.
  La Société a adopté la modification lors de l'établissement de ses états financiers intermédiaires consolidés de l'exercice ouvert le 1er octobre 2017. L'adoption des modifications n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés.

CHANGEMENTS APPORTÉS AUX PRINCIPES ET PRATIQUES COMPTABLES NON ENCORE ADOPTÉS

Un certain nombre de nouvelles normes et de normes et interprétations modifiées ne sont pas encore en vigueur et n'ont donc pas été appliquées aux fins d'établissement des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Les nouvelles normes et les modifications apportées aux normes et interprétations en cours d'examen sont présentées ci-après.

 IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients 

Le 28 mai 2014, l'IASB a publié l'IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients. L'IFRS 15 remplacera l'IAS 11, Contrats de construction, l'IAS 18, Produits des activités ordinaires, l'IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, l'IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, l'IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients, et la SIC-31, Produits des activités ordinaires ? opérations de troc impliquant des services de publicité. La nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L'adoption anticipée est autorisée.

La norme préconise un modèle unique qui s'applique aux contrats avec des clients et deux méthodes de comptabilisation des produits des activités ordinaires : à un moment donné ou au fil du temps. Le modèle consiste en une analyse en cinq étapes des transactions axée sur les contrats et visant à déterminer si les produits des activités ordinaires sont comptabilisés et quel montant est comptabilisé. De nouveaux seuils ont été mis en place relativement aux estimations et aux jugements, ce qui pourrait avoir une incidence sur le montant des produits des activités ordinaires comptabilisés et/ou sur le moment de leur comptabilisation.

La nouvelle norme s'applique aux contrats avec des clients. Elle ne s'applique pas aux contrats d'assurance, aux instruments financiers ou aux contrats de location, lesquels entrent dans le champ d'application d'autres IFRS.

La Société a l'intention d'adopter l'IFRS 15 lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice débutant le 30 septembre 2018. La Société a presque terminé son analyse et elle ne s'attend pas à ce que la norme ait une incidence significative sur ses états financiers.

 
IFRS 16, Contrats de location

Le 13 janvier 2016, l'IASB a publié l'IFRS 16, Contrats de location. Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. L'adoption anticipée est permise pour les entités qui adoptent également l'IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, à la date de l'adoption initiale de l'IFRS 16 ou qui l'ont adopté avant cette date. L'IFRS 16 remplacera l'IAS 17, Contrats de location.

Cette norme instaure un modèle unique de comptabilisation par le preneur et oblige ce dernier à comptabiliser les actifs et les passifs liés à tous les contrats de location d'une durée de plus de 12 mois, à moins que la valeur de l'actif sous-jacent soit faible. Le preneur est tenu de comptabiliser un actif au titre du droit d'utilisation représentant son droit d'utilisation de l'actif sous-jacent et une obligation locative qui représente son obligation d'effectuer des paiements locatifs.

Cette norme reprend en substance les exigences de comptabilisation pour le bailleur qui sont énoncées dans l'IAS 17, tout en exigeant de ce dernier qu'il présente des informations plus exhaustives. D'autres aspects du modèle de comptabilisation des contrats de location ont été touchés, y compris la définition d'un contrat de location. Des dispositions transitoires ont également été prévues.

La Société a l'intention d'adopter l'IFRS 16 lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice débutant le 29 septembre 2019. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de la norme sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

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IFRS 2, Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions

Le 20 juin 2016, l'IASB a publié les modifications apportées à l'IFRS 2, Paiement fondé sur des actions, en vue de clarifier la manière selon laquelle certains types de transactions dont le paiement est fondé sur des actions doivent être comptabilisés. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. À des fins de simplification, les modifications peuvent être appliquées de manière prospective. L'application rétrospective ou anticipée est permise si l'information est disponible sans avoir recours à des connaissances a posteriori.

Les modifications fournissent des exigences relativement à la comptabilisation :

  
  • des effets des conditions d'acquisition des droits et des conditions accessoires à l'acquisition des droits sur l'évaluation des paiements fondés sur des actions qui sont réglés en trésorerie;

  • des transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui comportent des modalités de règlement net concernant l'obligation légale relative aux retenues d'impôt à la source;

  • d'une modification des modalités qui a pour effet qu'une transaction dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglée en trésorerie est reclassée comme étant réglée en instruments de capitaux propres.
  La Société a l'intention d'adopter les modifications apportées à l'IFRS 2 lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice débutant le 30 septembre 2018. La Société a presque terminé son analyse et elle ne s'attend pas à ce que la norme ait une incidence significative sur ses états financiers.

 
IFRIC 22, Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée

Le 8 décembre 2016, l'IASB a publié l'interprétation IFRIC 22, Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée.

L'interprétation précise que la date de la transaction servant à déterminer le cours de change à appliquer lors de la comptabilisation initiale de l'actif, de la charge ou du produit connexe (ou d'une partie de ceux-ci) correspond à la date à laquelle la comptabilisation initiale par l'entité de l'actif ou du passif non monétaire au titre d'une contrepartie versée ou reçue par anticipation a eu lieu.

L'interprétation s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L'application anticipée est autorisée.

La Société a l'intention d'adopter l'interprétation lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice débutant le 30 septembre 2018, selon le cas. La Société a presque terminé son analyse et elle ne s'attend pas à ce que l'interprétation ait une incidence significative sur ses états financiers.

Les nouvelles normes ainsi que les normes et interprétations modifiées supplémentaires comprennent les suivantes : Améliorations annuelles des IFRS ? Cycle 2014-2016 et Cycle 2015?2017 ainsi que l'IFRIC 23, Incertitude relativement aux traitements fiscaux. La Société entend adopter ces nouvelles normes ainsi que ces normes et interprétations modifiées dans le cadre de la préparation de ses états financiers consolidés pour chaque période annuelle respective où elles entrent en vigueur. L'incidence de l'adoption de ces nouvelles normes ainsi que de ces normes et interprétations modifiées n'a pas encore été établie. Se reporter à la note 3 d) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour un complément d'information.

FACTEURS DE RISQUE

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 30 septembre 2017. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugarinc.com.

PERSPECTIVES

Nous prévoyons que le volume de sucre total correspondra à nos prévisions antérieures, selon lesquelles le volume devrait augmenter d'environ 10 000 tonnes métriques en comparaison de 2017.

Pour l'exercice 2018, nous nous attendons à ce que les secteurs des produits industriels et des produits de consommation de sucre affichent un faible recul par rapport à l'exercice 2017. Ce recul sera plus que contrebalancé par les gains réalisés par les secteurs des produits liquides et des exportations, lesquels devraient augmenter d'environ 10 000 tonnes métriques chacun.

La Société demeure à l'affût de possibilités supplémentaires d'accroître le volume de ses exportations.

Pour l'exercice 2018, la Société tirera parti des activités d'exploitation de LBMT sur un exercice complet et de celles de Decacer sur environ dix mois, soit depuis son acquisition qui a eu lieu le 18 novembre 2017. Le secteur des produits de l'érable réunit à la fois les activités de LBMT et de Decacer. Au moment de l'acquisition, la direction s'attendait à ce que le BAIIA ajusté de LBMT et de Decacer s'établisse respectivement à 18,4 millions de dollars et à 4,5 millions de dollars pour l'exercice 2018, pour un total de 22,9 millions de dollars. En date du présent rapport de gestion et comme il a été communiqué le 1er mai 2018, la direction prévoit toujours que le BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable sera inférieur à ce qui avait été prévu et estime qu'il devrait s'établir à environ 19,9 millions de dollars. En raison de l'appréciation du dollar canadien par rapport à l'exercice précédent, nous prévoyons que l'incidence du taux change sur le BAIIA ajusté sera de l'ordre de 1,1 million de dollars en raison des ventes contractées avant l'acquisition de LBMT, mais couvertes par la suite, ainsi que de la conversion en dollars canadiens de la filiale américaine, ces deux facteurs ayant eu une incidence défavorable sur les résultats pour l'exercice à ce jour. De plus, des délais dans la mise en oeuvre de mesures d'efficacité en matière d'exploitation à la suite de l'acquisition de Decacer ont également contribué à ce que les résultats de l'exercice 2018 soient inférieurs aux attentes.

Les délais dans la mise en oeuvre de mesures d'efficacité en matière d'exploitation découlent d'une analyse plus approfondie qui a été entreprise à la suite de l'acquisition de Decacer et du réagencement de certaines chaînes de production, ce qui a débouché sur un projet en deux étapes. La première étape, qui a été approuvée au cours du trimestre écoulé, consiste à déménager l'usine d'embouteillage actuellement située dans des locaux loués à Granby vers un emplacement loué adapté à cette fin et à la fine pointe de la technologie. Ce déménagement permettra de mieux aligner les flux de production et d'installer une nouvelle chaîne d'embouteillage à grande capacité dans les nouveaux locaux. Cette première étape devrait être terminée vers la fin de l'exercice 2019. Par suite de cette décision, environ 4,5 millions de dollars seront affectés à des dépenses en immobilisations générant un rendement du capital investi et de plus, ce projet rencontrera nos exigences pour un retour sur l'investissement de moins de cinq ans. Les fonds seront dépensés sous forme d'achat de matériel et d'améliorations locatives, dont une tranche de moins de 1,0 million de dollars sera dépensée au cours de l'exercice 2018. Toutefois, des dépenses non récurrentes d'environ 1,1 million de dollars seront effectuées au cours de l'exercice 2019, principalement au titre des paiements locatifs visant deux emplacements, des frais de déménagement et de divers coûts additionnels. Des économies découlant de l'amélioration de l'efficacité sont attendues au cours de l'exercice 2020.

L'analyse opérationnelle, axée sur l'élaboration d'une disposition d'actifs plus adaptée et efficiente, se poursuit, l'objectif étant de finaliser le plan global de la deuxième étape d'ici l'automne pour les autres emplacements et de le mettre en oeuvre à l'exercice 2019 ou au début de l'exercice 2020.

Au 1er février 2018 et comme il a déjà été communiqué, la direction s'attendait à ce que le BAIIA ajusté de LBMT et de Decacer s'établisse respectivement à 20,5 millions de dollars et à 5,1 millions de dollars pour l'exercice 2019, pour un total de 25,6 millions de dollars. En date du présent rapport de gestion et comme il a été communiqué le 1er mai 2018, la direction prévoit toujours que le BAIIA ajusté du secteur des produits de l'érable pour l'exercice 2019 se chiffrera à environ 21,1 millions de dollars, soit environ 22,2 millions de dollars compte non tenu des coûts non récurrents liés au déménagement de l'usine de Granby. La Société continue de mettre en oeuvre ses plans d'intégration identifiés précédemment. Le calendrier et le résultat attendu de chaque initiative ont changé depuis nos prévisions initiales, mais les gains d'intégration globaux originaux sont atteignables, bien que sur un horizon temporel un peu plus long.

Environ 75 % des besoins en gaz naturel pour l'exercice 2018 font l'objet d'opérations de couverture, à des prix moyens similaires à ceux de l'exercice 2017. En outre, nous avons pris certaines positions sur le marché à terme pour les exercices 2019 à 2022. Certaines de ces positions sont prises à des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais à des prix identiques à ceux de l'exercice 2017, voire plus avantageux que ceux-ci. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel afin de maintenir les coûts à des niveaux concurrentiels et de réduire au minimum les variations des coûts de gaz naturel.

Les dépenses en immobilisations du secteur du sucre pour l'exercice 2018 devraient augmenter pour s'établir à 20,0 millions de dollars, car la Société entend consacrer environ 6,0 millions de dollars aux projets au titre de l'excellence d'exploitation. Nous avons également mis au point la conception technique du projet visant la modernisation de l'usine de sucre de betterave de Taber afin qu'elle soit entièrement conforme aux nouvelles normes en matière d'émissions atmosphériques. Cette solution devrait nécessiter des dépenses en immobilisations allant de 8,0 millions de dollars à 10,0 millions de dollars, dont une tranche d'environ 2,0 millions de dollars devrait être dépensée au cours du dernier trimestre de l'exercice courant. Finalement, comme il a été mentionné plus haut, moins de 1,0 million de dollars devraient être dépensés au cours de l'exercice 2018 à l'égard du projet au titre de l'excellence d'exploitation réalisé à Granby, ce qui devrait porter à environ 2,5 millions de dollars les dépenses en immobilisations du secteur des produits de l'érable pour l'exercice courant. Au total, la Société prévoit dépenser environ 24,5 millions de dollars au cours de l'exercice 2018, dont une tranche de 7,0 millions de dollars visera des projets au titre de l'excellence d'exploitation.

À Taber, nous avons contracté une superficie à cultiver de 28 000 acres en vue de la récolte de 2018, soit 1 000 acres de plus que l'exercice précédent, et nous devrions en tirer environ 120 000 tonnes métriques de sucre raffiné.

Du fait de l'acquisition de LBMT et de Decacer ainsi que de l'augmentation récente des taux d'intérêt et de l'anticipation que la Banque du Canada procédera à d'autres relèvements au cours de l'exercice 2018, nous nous attendons à une hausse des charges d'intérêts par rapport à celles de l'exercice 2017.

Au cours du trimestre, la Société est parvenue à une entente avec ses employés syndiqués de la raffinerie de Vancouver, qui a été conclue à des taux concurrentiels. Au cours des prochaines semaines, des négociations seront menées avec les employés syndiqués du centre de distribution de Toronto portant sur le renouvellement de leur convention collective échue en juin.

Pour de plus amples renseignements :
Madame Manon Lacroix, vice-présidente, finances, et chef de la direction financière
Téléphone : 514-940-4350 Télécopieur : 514-527-1610 ? Consultez nos sites Web à l'adresse www.rogerssugarinc.com ou www.Lantic.ca.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://resource.globenewswire.com/Resource/Download/96b64276-951b-442a-be69-71c0049cdf51


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