QUÉBEC, le 17 avril 2018 /CNW Telbec/ - Le Port de Québec et le Cégep Limoilou ont conclu un partenariat stratégique qui lance une nouvelle ère de collaboration. Cette entente a pour but d'ouvrir les installations portuaires aux activités pédagogiques du Cégep, de permettre au Port de bénéficier de l'expertise détenue par les enseignants et les étudiants de l'établissement collégial et de favoriser les échanges d'idées entre les deux parties.
Au-delà de la proximité géographique des installations portuaires et du Collège rendant naturel l'établissement d'un partenariat, ce nouveau lien est gagnant pour les deux organisations. Selon Louis Grou, directeur général du Cégep Limoilou, « Le partenariat avec le Port de Québec est l'occasion d'offrir à nos étudiants un formidable terrain de jeu. En mettant à leur disposition des contextes d'apprentissage concrets, variés et stimulants, nous leur permettons du même coup d'être des acteurs d'innovation. »
Pour le Port, le bénéfice devrait s'avérer tout aussi grand : « Le transfert de connaissances d'un tel partenariat nous permet de rester créatifs, en mode recherche de solutions et d'innovation. Ce modèle est une pratique courante des ports européens qui collaborent avec les établissements d'enseignements sur différents volets notamment, technologie, informatisation, infrastructure et d'autres dossiers etc. Dans une ville portuaire dynamique comme Québec, nous sommes convaincus qu'il ressortira beaucoup de positif de cette entente avec cette institution voisine et que cette nouvelle synergie développement des projets innovateurs pour le milieu maritime et les étudiants. » complète le président-directeur général, Mario Girard.
Les pistes de collaboration sont vastes et pourront évoluer dans le temps selon les ressources et les besoins du Port et du Cégep. Dans un premier temps, les échanges cibleront trois axes prioritaires.
Déjà des projets concrets
Les applications concrètes de l'entente seront nombreuses. Déjà, les étudiants en Technologie de la géomatique ont effectué des relevés sur les bornes géodésiques situées sur les terrains des installations portuaires, à l'extérieur de l'environnement habituel qu'ils connaissent et maîtrisent. Aussi, dès l'automne, les étudiants en Techniques de génie mécanique et en Technologie du génie électronique se verront confier le mandat de réfléchir au prototype d'une fondeuse à neige. Ils auront ainsi le défi de répondre aux enjeux de gestion d'espace et d'empreinte écologique que représentent l'entreposage et la manutention de la neige. Même les étudiants en Sciences de la nature dans leurs cours de chimie pourraient être mis à contribution quand viendra le temps de s'attaquer au processus de décantation et de récupération des sédiments.
En plus des échanges initialement prévus, la collaboration académique offre un monde de possibilités. Des recherches pourraient même apporter des opportunités de développement imprévues au départ. « Les étudiants ont cette belle capacité à penser en dehors de la boîte. » conclut Louis Grou.
SOURCE Administration portuaire de Québec
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