QUÉBEC, le 29 mars 2018 /CNW Telbec/ - À l'occasion d'une interpellation à l'Assemblée nationale, aujourd'hui, le caucus du Parti Québécois de la Montérégie, présidé par le député de Verchères, Stéphane Bergeron, a servi une leçon de terrain à la ministre responsable de la région de la Montérégie, Lucie Charlebois, en ce qui a trait aux besoins et aux attentes des familles de la région, ainsi qu'aux enjeux concrets avec lesquels celles-ci doivent composer.
EN BREF
Transport et congestion routière
« La congestion routière constitue un véritable cauchemar pour les familles de la Montérégie. Les gens perdent, en moyenne, quelque 76 heures par année dans les trop nombreux et fréquents bouchons de circulation. Les coûts économiques d'une telle congestion chronique sont considérables. Et, pendant que les gens sont coincés dans la circulation, ils ne sont pas à la maison; ils disposent donc de moins de temps à partager en famille », a déclaré d'entrée de jeu Stéphane Bergeron.
« Loin de proposer des mesures visant à alléger la congestion routière, le gouvernement libéral a plutôt attendu à la dernière minute avant de se pencher sur des solutions aux importants problèmes de congestion qui seront causés par la réfection du pont-tunnel Louis?Hippolyte?La Fontaine et la construction du Réseau express métropolitain. À terme, ces travaux n'auront que peu d'impacts positifs sur la circulation automobile; au contraire, ils créeront de nouveaux problèmes. C'est un projet structurant en matière de transports qui doit être offert à la population et, jusqu'à maintenant, seul le Parti Québécois propose une option réellement intéressante aux familles : le Grand Déblocage », d'ajouter le député de Verchères.
Santé et services sociaux
« Les temps d'attente, en Montérégie, sont parmi les pires du Québec. La seule option proposée par le ministre Barrette, ce sont les supercliniques, qui sont supersaturées. En date du 29 mars, le taux d'occupation des urgences de 6 des 8 hôpitaux de la région dépassait 100 %. C'est ça, le succès de la réforme Barrette? », a de son côté questionné Diane Lamarre.
« Le Parti Québécois a des solutions concrètes pour s'attaquer à l'attente dans les urgences. Nous décloisonnerons des dizaines de professions de la santé afin que celles-ci aient davantage de responsabilités et de pouvoirs, et nous investirons dans le soutien à domicile. Le Parti Québécois est le seul à avoir pris des engagements fermes et à offrir de nouvelles et de vraies solutions qui relèvent du gros bon sens. À quand des CLSC ouverts de 9 à 9, 7 jours par semaine, avec une infirmière praticienne spécialisée pour soigner sans délai une otite, une infection urinaire ou s'occuper d'une tension artérielle trop élevée? Il faut recentrer les soins sur les patients et sortir du "tout-aux-médecins" », a par ailleurs insisté la députée de Taillon.
Famille et agriculture
« Peut-on croire que des places en CPE, octroyées en 2012 sous le gouvernement du Parti Québécois, n'ont toujours pas vu le jour? Le ministère de la Famille, dans la région, piétine depuis trop d'années et ce sont les familles qui en paient le prix. Des allers-retours qui n'en finissent plus pour l'approbation des plans, des délais inadmissibles quant aux échéanciers de construction, ce ne sont là que quelques exemples des problèmes rencontrés par divers CPE. Puis, en agriculture, il ne s'est presque rien passé depuis trois ans sous le règne libéral. Aucune vision, aucune politique agricole d'avant-garde. Le gouvernement libéral n'a pas été capable de résoudre le problème du remboursement des taxes foncières agricoles, et n'a qu'un "plaster" à proposer pour l'année en cours; c'est un constat d'échec », de déplorer à son tour Sylvain Rochon.
La ministre impassible
« Malgré le portrait malheureux que nous avons dressé de la situation en Montérégie, la ministre a refusé de retirer ses lunettes roses... ou rouges! Les gens de la Rive-Sud voient bien les problèmes qui les affectent chaque jour : congestion routière, accès aux soins difficile, manque de places en CPE... Le changement nécessaire pour relancer la Montérégie ne viendra pas de ce gouvernement usé par 15 ans de pouvoir quasi ininterrompu et dénué de toute réelle vision d'avenir. Le changement que la population attend, c'est celui que propose le Parti Québécois et qui se concrétisera à compter du 1er octobre prochain », de conclure Stéphane Bergeron.
Rappelons que le caucus des députés du Parti Québécois en Montérégie est composé de Mmes Catherine Fournier (Marie-Victorin) et Diane Lamarre (Taillon), de même que de MM. Stéphane Bergeron (Verchères), Guy Leclair (Beauharnois), Sylvain Rochon (Richelieu), Alain Therrien (Sanguinet) et Dave Turcotte (Saint-Jean) à l'Assemblée nationale du Québec.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
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