RIMOUSKI, QC, le 22 mars 2018 /CNW Telbec/ - Le CLIUQ, un organisme qui représente les syndicats des professeures et des professeurs de l'Université du Québec, s'inquiète d'apprendre que la Commission de la culture et de l'éducation semble céder aux tactiques déloyales du recteur de l'Université de Montréal en relançant, au lendemain de son intervention, l'étude du projet loi d'intérêt privé modifiant la Charte de l'Université de Montréal (PL 234). En effet, il est tendancieux de laisser entendre que la solution aux violences à caractères sexuels (VACS) est liée à l'adoption de ce projet de loi. Alors que l'ensemble des membres de la communauté universitaire travaille actuellement à se doter de politiques et de mécanismes rigoureux de lutte contre les VACS, le CLIUQ qualifie de basse manoeuvre politique la sortie médiatique lancée hier par la direction de l'Université de Montréal. Cela ne vise qu'à voiler les véritables intentions qui se cachent derrière le projet de loi modifiant la Charte de l'Université de Montréal. Le CLIUQ exige son retrait, car il représente un déni pour la collégialité universitaire et une menace à la liberté d'association. L'avenir des universités au Québec doit passer par une loi d'intérêt public et la création d'un Conseil des universités. Le CLIUQ demande à la ministre de l'Enseignement supérieur, Mme Hélène David, de ne pas céder aux pressions et de ne pas donner raison aux propos fallacieux qui ont été diffusés hier dans les médias. L'intérêt public doit l'emporter sur les intérêts privés.
Syndicats membres du CLIUQ
SOURCE Comité de liaison intersyndical de l''Université du Québec (CLIUQ)
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