Les stagiaires enseignants en salle de cours devant le Ministère des Finances

MONTRÉAL, le 12 mars 2018 /CNW Telbec/ - Ce matin à 10h, des étudiantes et des étudiants en enseignement se sont rassemblés devant le bureau du ministre Carlos J. Leitão à Montréal. Dans la rue, elles et ils se sont assis derrière une vingtaine de pupitres. Après la prise des présences, ceux-ci et celles-ci ont reçu un exposé sur la réalité des stagiaires en enseignement et sur leurs revendications au gouvernement du Québec pour le dépôt du budget provincial.

Pour s'assurer que le ministre soit à l'écoute, les stagiaires portaient un sarrau blanc, car il semble que seuls les médecins aient l'oreille du gouvernement libéral.

Les stagiaires en enseignement, en plus d'assumer toutes les tâches enseignantes à temps plein, doivent répondre à de multiples obligations universitaires. La lourdeur de ces exigences rend impossible le travail à temps partiel et la précarité financière devient un passage obligé. 

La CRAIES demande :

• Une compensation financière de 576 $ par semaine pour les stagiaires en enseignement en stage de prise en charge totale;
• Le coût total est de 20,3 millions de $ par année;
• Il correspond à 0,1 % du budget en éducation
• Et à un centième de la hausse salariale consentie aux médecins.

Cette action s'inscrivait dans le cadre de la campagne de mobilisation « Nos profs méritent mieux, nos stagiaires aussi ! »

Citation :

« À l'approche du budget, nos demandes sont claires et réalistes : 20,3 millions de dollars par année pour compenser les stagiaires en enseignement qui subissent la précarité financière. S'il y a assez d'argent au gouvernement du Québec pour verser une véritable cagnotte aux médecins, il devrait y en avoir assez pour compenser les profs de demain ».

- Antoine Côté, porte-parole de la CRAIES.

La CRAIES est la Campagne de revendications et d'actions interuniversitaires pour les étudiants en enseignement en stages. C'est une campagne qui, depuis 4 ans, revendique la compensation financière des stages de prise en charge totale en enseignement.

SOURCE Union étudiante du Québec