LAVAL, QC, le 6 févr. 2018 /CNW Telbec/ - Prenant part aux consultations menées par la Commission des transports et de l'environnement de l'Assemblée nationale du Québec au sujet du projet de loi 165 qui vise à modifier le Code de la sécurité routière du Québec, les représentants de l'Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) ont dit accueillir favorablement le projet de loi du gouvernement tout en rappelant les trois axes d'intervention que sont la législation, la sensibilisation et la coercition.
Devant les membres de la Commission, l'ADPQ a avancé que le Code de la sécurité routière (CSR) doit représenter un juste équilibre entre une législation légitime, une éducation qualifiante, préventive et appropriée et des moyens significatifs de contrôle des utilisateurs délinquants; ces trois éléments étant essentiels à l'amélioration, en continu, du bilan routier.
Pour tous les services policiers et la société québécoise en général, la sécurité routière est passée d'une tâche routinière à une priorité de haut niveau. Selon l'ADPQ, la révision du Code sera une réussite si elle se fixe et, surtout, si elle atteint les trois objectifs essentiels que sont l'applicabilité des mesures envisagées, la sécurité des usagers et l'amélioration des pratiques ainsi que de la prévention et la recherche.
CITATIONS
«En simplifiant le travail des premiers intervenants, en permettant une plus grande flexibilité au processus judiciaire et en accentuant la responsabilisation des usagers - une meilleure cohabitation des acteurs et des usagers du réseau - , la sécurité de nos citoyens et de nos communautés sera renforcée. Dans cet esprit, à l'ADPQ, nous croyons que le Code de la sécurité routière doit représenter un juste équilibre entre trois choses : 1) une législation légitime, 2) une éducation préventive et appropriée, 3) des moyens significatifs de contrôle des utilisateurs délinquants. Ces trois éléments sont nécessaires à l'amélioration, en continu, du bilan routier».
«Pour une grande partie des conducteurs interceptés pour une première offense sans circonstances aggravantes, un traitement de nature pénale sur plaidoyer de culpabilité pourrait être envisagé. Nous croyons qu'une telle possibilité serait suffisamment dissuasive pour prévenir une récidive, diminuerait significativement la lourdeur du processus judiciaire et rencontrerait les objectifs du législateur. En fait, cela fait partie de la stratégie considérée par le législateur de désinvestir par la déviation vers d'autres modèles d'application de la loi, tel que le modèleImmediate Roadside Prohibition (IRP), mis de l'avant en Colombie- Britannique».
Helen Dion, présidente de l'ADPQ et directeur du Service de police de Repentigny.
FAITS SAILLANTS
L'Association des directeurs de police du Québec (ADPQ)
Fondée il y a plus de 80 ans, l'Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) est un organisme à but non lucratif dont la mission première est de mettre en commun et valoriser l'expertise des dirigeants policiers et de leurs partenaires au profit d'une meilleure sécurité publique pour les citoyens du Québec et toutes ses communautés. Elle compte dans ses rangs l'ensemble des dirigeants des 30 organisations policières municipales, de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie Royale du Canada et autres services de sécurité publique oeuvrant partout au Québec.
SOURCE Association des directeurs de police du Québec (ADPQ)
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