Le Lézard
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Sacrifier la gestion de l'offre : des conséquences dramatiques pour les producteurs et transformateurs canadiens


MONTRÉAL, le 19 janv. 2018 /CNW Telbec/ - Sacrifier la gestion de l'offre aurait des conséquences sérieuses : pertes massives d'emploi, changements importants en matière de transformation, menaces pour la biosécurité et l'environnement, disparition de produits locaux sur les tablettes, plus grande dépendance face aux produits d'importation, fluctuation des prix, selon une étude de la firme PwC Canada, à la demande de La Coop fédérée, d'Exceldor coopérative, des Fermes Burnbrae et de Nutrigroupe, en collaboration avec la Fédération des producteurs d'oeufs du Québec, Les Éleveurs de volailles du Québec et les Producteurs d'oeufs d'incubation du Québec.

« Un hypothétique démantèlement de la gestion de l'offre n'augure rien de bon pour le Canada, le Québec, l'industrie et les consommateurs. En aucun temps, ce modèle ne doit être largué pour éviter l'achoppement des discussions entourant la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) », a commenté René Proulx, président-directeur général d'Exceldor.

Au moment où Montréal sera l'hôte dans quelques jours de la prochaine ronde de renégociation de l'ALÉNA, Exceldor et plusieurs autres organisations fonctionnant sous le système de la gestion de l'offre ont livré aujourd'hui un vibrant plaidoyer en faveur d'un modèle qui a fait ses preuves, qui s'équilibre économiquement et qui protège adéquatement les consommateurs canadiens, tout en maintenant l'intégrité des régions agricoles au Canada.

C'EST NON, TOUT SIMPLEMENT

Selon l'étude, il se peut que larguer le modèle existant de la gestion de l'offre revienne à amputer de 40% à 70% la valeur du marché canadien du poulet, en plus de faire disparaître complètement l'industrie canadienne du dindon. Pour réduire leurs coûts, d'importantes entreprises oeuvrant sous le système de la gestion de l'offre n'auraient d'autres choix que d'adopter le modèle intégré existant aux États-Unis et au Brésil, ce qui irait complètement à l'encontre, entre autres, du modèle de fermes familiales qui prévaut au Canada et dont nous sommes si fiers. Il faut ajouter aussi qu'une telle transformation du modèle actuel serait presque impossible à réaliser.

Rappelons que le secteur canadien de la volaille génère un PBI de quelque 7 G$ et qu'actuellement les produits de volaille sont transformés selon les normes canadiennes les plus exigeantes en matière de bien-être animal, de contrôle et de salubrité. Un nouveau système pourrait forcer les Canadiens à faire des compromis sur la qualité des produits se retrouvant dans leur assiette.

« À l'heure où l'on discute de souveraineté alimentaire et des mécanismes pour rehausser continuellement la qualité de nos aliments, le maintien intégral de la gestion de l'offre n'est ni un caprice, ni une volonté absolue de défendre un statu quo, c'est une évidence. Loin de garantir des économies pour le consommateur, son abandon ne ferait que profiter aux transformateurs américains, au détriment des transformateurs canadiens appelés à disparaître tôt ou tard. Renoncer à la gestion de l'offre, non merci. Les producteurs, les transformateurs et les consommateurs canadiens auraient trop à perdre », a renchéri M. Proulx.

À PROPOS D'EXCELDOR

Exceldor est une coopérative qui appartient à 270 membres et dont la mission est d'offrir de la volaille que les gens peuvent servir avec fierté. L'organisation, dont le siège social est situé Lévis, répartit sa production entre ses usines de Saint-Anselme, Saint-Damase, Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Agapit au Québec ainsi qu'avec celle de Hanover en Ontario. En 2018, elle procédera à la construction d'un centre de distribution d'envergure à Beloeil, au Québec.

Exceldor est aussi copropriétaire de trois autres entreprises oeuvrant dans le secteur de la volaille, soit Unidindon et Volailles Giannone au Québec, ainsi que Golden Valley en Ontario. L'entreprise commercialise des produits sous plusieurs marques dont Exceldor et Butterball. Elle emploie plus de 2 250 personnes et a un chiffre d'affaires de l'ordre de 725 M$.

     

SOURCE Exceldor


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