MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 1 déc. 2017) - Les parents d'élèves de l'école Marguerite-Bourgeoys (ci-nommés les Parents) ont, à nouveau, été visés par une publication du 30 novembre sur la page Facebook intitulée "Citoyens pour le site d'injection supervisée dans Centre-Sud", page dont par ailleurs ni les affirmations ni les « rectifications » quant à l'événement du 24 novembre dernier à 17h45 devant le site n'ont été corroborées par les instances responsables du projet SIS à Spectre de rue, le CIUSSS.
Dans la publication du 30 novembre, il est écrit "Si certaines personnes ne veulent pas que leurs enfants croisent des personnes intoxiquées dans leur corridor scolaire, il faudra peut-être songer à déménager de Montréal, parce que des gens intoxiqués, il y en a partout, Spectre de rue ou pas." et plus loin "il y a aussi des toxicomanes à tous les coins de rue".
Les Parents, des résidents du quartier Centre-Sud, pour plusieurs depuis plus d'une décennie, ne partagent pas le quotidien décrit, mais ils partagent l'appréciation que le corridor scolaire « pas le leur, mais celui de la collectivité, de la société » sera de plus en plus fréquenté par des gens intoxiqués suite à l'ouverture de ce nouveau service dans les locaux actuels de Spectre de rue, et qui vise à les y rapatrier pendant les heures d'ouverture de l'école, de 7h à 18h.
Il est mentionné également "Si vraiment quelqu'un est inquiet de la sécurité de son enfant, il y a toujours la possibilité de l'accompagner à la sortie des classes ou de lui trouver un autre parcours. De toutes façons, je ne comprends pas pourquoi un enfant d'âge primaire se promènerait seul à Montréal."
« C'est donc bien mal connaitre notre quartier, sa composition, ses familles et son fonctionnement intrinsèque. Si le corridor scolaire existe, ce n'est pas pour que les adultes le suivent, mais bien parce que c'est le chemin que les adultes doivent indiquer à un enfant qui doit se déplacer seul pour aller à son école de quartier" » précise Christelle Perrine, présidente de l'école dont les enfants fréquentent parmi tant d'autres le corridor scolaire.
En toute cohérence avec le volet pédagogique rattaché à la fonction première du corridor scolaire, les Parents affirment que les enfants et adolescents du quartier le fréquentent, assidument, avec l'aval de leurs parents, dans l'encadrement sécuritaire apporté conjointement par la CSDM, la Ville de Montréal et le SPVM, par la présence de brigadiers scolaires et d'une signalétique particulière. La configuration d'un corridor scolaire se fait à partir des codes postaux des élèves, de leur nombre et de leurs habitudes de déplacement. (Le voici en image)
Les corridors scolaires sont reconnus à travers la province, plus particulièrement à Montréal, comme des outils clé dans les pratiques de saines habitudes de vie dans le but de favoriser le transport actif et de s'assurer la santé et la réussite des jeunes. Une question également de Santé publique au Québec.
Les Parents sont à nouveau interloqués par l'idée que les enfants doivent faire place aux UDI. Les familles ne seraient elles plus les bienvenues dans le centre-ville de Montréal?
Les Parents adressent la question à l'administration Plante-Dorais, à M. Beaudry, nouveau conseiller de Saint-Jacques, et responsable du développement économique de notre métropole, qui martèlent sur toutes les tribunes l'urgente nécessité de retenir les familles par la présence de services et commerces de proximité : des écoles, des CPE, des aménagements sécuritaires, incluant des corridors scolaires.
Les Parents rappellent qu'une pétition a été signée au printemps dernier par plus de 500 personnes dont une majorité de familles et de commerçants du secteur avoisinant le SIS.
Les Parents continuent à appeler à la recherche d'une solution raisonnable pour chacune des populations concernées, dans un quartier de mixité sociale réelle, dynamique et offrant une réelle qualité de vivre ensemble. « Cela ne peut se faire sur le dos de notre milieu de vie, de notre avenir, de nos enfants. » - conclut la présidente et représentante élue à l'unanimité par les parents de l'école Marguerite-Bourgeoys.
Une photo d'une file d'écoliers de l'école Le Plateau qui prennent la ligne de bus 125 tous les jours vers 16h. (crédit photo : Parents de l'école Marguerite-Bourgeoys, le 19 septembre 2017)
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