Le Lézard
Sujets : Politique intérieure, Première Nation

Trois universités et le CEPN s'unissent pour offrir des programmes de 2e cycle en administration publique adaptés à la gestion en contexte autochtone


QUÉBEC, MONTRÉAL, SEPT-ÎLES, QC et VAL-D'OR, QC, le 13 oct. 2017 /CNW Telbec/ - L'École nationale d'administration publique (ENAP), le Conseil en Éducation des Premières Nations (CEPN), l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) mettent leurs expertises en commun pour offrir des programmes de 2e cycle en administration publique adaptés aux réalités et aux enjeux de la gestion en contexte autochtone.

Mira Levasseur-Moreau et Eve Bastien du Centre en Éducation des Premières Nations, Michelle Jacob et Juliette Champagne de l'ENAP et Marco Bacon du Centre des Premières Nations Nikanite de l'UQAC. Absent: Hugo Asselin de l'École d'études autochtones de l'UQAT (Groupe CNW/École Nationale d'administration publique (ENAP))

En réponse à un besoin urgent
«?En consultant divers intervenants, nous avons constaté un besoin urgent d'avoir accès à des cours et des programmes de cycles supérieurs, spécifiques en administration publique, et adaptés pour les étudiants et les gestionnaires autochtones, a souligné le directeur général de l'ENAP, Guy Laforest. Nous avons donc rassemblé les expertises nécessaires pour développer une offre unique réalisée au bénéfice des milieux autochtones. »

La formation apportera notamment aux étudiants :

« L'ENAP a su tirer profit de son expérience passée avec le CEPN, qui a démontré qu'il était nécessaire d'adapter les contenus pédagogiques aux réalités de gestion en contexte autochtone, a indiqué la directrice générale du CEPN, Lise Bastien. Notre partenariat actuel et les nombreux efforts déployés jusqu'à présent pour cette adaptation démontrent que l'ENAP a bien saisi nos besoins. »  

Une première cohorte d'étudiants provenant en majorité de diverses nations autochtones a commencé, cet automne, le microprogramme de 2e cycle en administration publique adapté à la gestion en contexte autochtone. L'offre se poursuivra ensuite avec le programme court, le diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) et la maîtrise. Ce cheminement par étapes permettra aux étudiants d'acquérir de nouvelles connaissances tout en respectant leurs engagements personnels et professionnels.

Les cours en administration publique offerts dans le cadre de ces programmes incluront des études de cas, des mises en situation et des exercices adaptés à la réalité des gestionnaires qui travaillent en contexte autochtone. Le premier cours offert cet automne est «?Principes et enjeux de l'administration publique?». Les étudiants sont réunis physiquement et virtuellement en trois sites - Québec, Montréal et Sept-Îles (UQAC) - en formule semi-intensive (trois fois deux jours).

Les étudiants bénéficieront aussi du soutien de diplômés d'études supérieures issus du milieu autochtone, grâce à un jumelage avec des parrains et des marraines en vue de favoriser leur persévérance et leur réussite. Sophie Picard, gestionnaire des services de santé à la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador, sera marraine : «?J'appuie cette démarche, car je crois profondément que la gouvernance des Premières Nations passe par le développement des capacités de sa fonction publique.?»

Le financement
Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC) a répondu à l'appel de financement à hauteur de 1,1 million de dollars dans le cadre de son Programme de partenariats postsecondaires, lequel vise la conception et la prestation de cours ou de programmes universitaires et collégiaux adaptés aux étudiants inuits et des Premières Nations.

« Je suis fière que mon ministère ait contribué à la réalisation de cette initiative. C'est grâce à des programmes éducatifs adaptés aux réalités et aux enjeux des Premières Nations et des Inuits que les étudiants autochtones développeront les compétences nécessaires pour intégrer le marché du travail avec succès et devenir les leaders de demain, au bénéfice de la société canadienne. C'est également par de telles initiatives de partenariats, soutenues par les Premières Nations et les Inuits, que le processus de réconciliation se concrétise. »

L'honorable Jane Philpott
Ministre des Services aux Autochtones

Le Secrétariat aux Affaires autochtones du Québec a pour sa part consenti une somme de 30 000 $ par l'entremise de son programme Projets ponctuels autochtones qui vise à soutenir la réalisation d'initiatives ponctuelles à l'intention des milieux autochtones québécois.

« L'éducation et la formation sont des éléments clés dans la réussite du développement socioéconomique des Premières Nations et des Inuits. Cette cohorte de gestionnaires pourra mettre leur savoir et leurs compétences au service des communautés autochtones et contribuer au mieux-être de celles-ci. Merci à tous ceux et celles qui ont travaillé à mettre ce projet en place. La réalisation de cette initiative est un autre bel exemple de collaboration! »

Geoffrey Kelley
Ministre responsable des Affaires autochtones

Des partenariats gages de succès
Partenaire de longue date de l'ENAP, le Conseil en Éducation des Premières Nations collabore notamment à l'adaptation des contenus et à la promotion des programmes. Fortes de leurs expertises en enseignement, en recherche et en accompagnement d'étudiants autochtones, l'UQAC et son Centre des Premières Nations Nikanite ainsi que l'UQAT et son École d'études autochtones participent également, tout comme l'ENAP, à l'adaptation des cours et à leur diffusion. Les contributions de chacun, tant sur le plan pédagogique, scientifique et organisationnel, ainsi que la synergie créée entre les partenaires sont au coeur du succès des programmes offerts.

«?L'alliance stratégique avec le CEPN, puis avec l'UQAC et l'UQAT, s'inscrit de plus dans la volonté de la nouvelle présidente de l'Université du Québec (UQ), Johanne Jean, de favoriser les partenariats, notamment au sein du réseau de l'UQ, et nous en sommes très fiers?», a souligné le directeur général de l'ENAP, Guy Laforest.

 

Source :


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Marie-Karlynn Laflamme

Agente d'information

Directrice

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SOURCE École Nationale d'administration publique (ENAP)



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