Le Lézard
Sujet : Nouvelles - Monde du travail

La date pour déclencher légalement une grève ou un lock-out est fixée au 15 octobre dans les négociations avec le personnel scolaire des collèges


TORONTO, le 28 sept. 2017 /CNW/ - Le conciliateur qui supervise les négociations contractuelles entre les collèges publics de l'Ontario et leur personnel scolaire syndiqué a confirmé qu'une grève ou un lock-out pourrait être déclenché légalement à partir du 15 octobre à 00 h 01 dans l'ensemble des 24 collèges publics de la province.

Le conciliateur a publié la date après que le personnel scolaire, représenté par le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO), a demandé, la semaine dernière, un « rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation ».

« Nous avons demandé un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, et donc une date pour déclencher légalement une grève ou un lock-out, afin d'encourager notre employeur à passer aux choses sérieuses et à travailler avec nous à la table de négociation pour parvenir à un règlement équitable », a indiqué JP Hornick, présidente de l'équipe de négociation syndicale qui représente le personnel scolaire des collèges. « Cela reste notre objectif. Notre équipe fera tout ce qu'elle peut pour parvenir à une entente. »

Selon les règles énoncées dans la Loi sur la négociation collective dans les collèges, le syndicat doit envoyer un préavis de cinq jours avant le début de la grève et le Conseil des employeurs des collèges, un préavis de cinq jours avant le début d'un lock-out. Cela signifie qu'une grève ou un lock-out pourrait avoir lieu après le 15 octobre.

Les enjeux clés de cette ronde de négociations concernent la qualité de l'éducation et l'exploitation permanente du personnel scolaire contractuel.

« Un demi-million d'étudiants fréquentent un collège pour recevoir l'éducation dont ils ont besoin pour décrocher les emplois qu'ils veulent et qui sont en demande sur le marché du travail », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « C'est hypocrite de la part des collèges, qui d'une part, promettent un bon travail et un brillant avenir à leurs étudiants, et d'autre part, obligent des milliers d'employés contractuels à occuper des emplois à faible salaire, sans avantages sociaux et sécurité d'emploi d'aucune sorte.

Le SEFPO représente plus de 12 000 professeurs, instructeurs, conseillers et bibliothécaires au sein du réseau collégial.

SOURCE Ontario Public Service Employees Union (OPSEU)



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