Les États-Unis sont actuellement l'endroit sur notre planète où il existe le plus grand nombre d'endroits publics où l'on peut se brancher à Internet par une connexion sans fil Wi-Fi (802.11). L'Europe ne veut pas manquer le bateau en offrant de plus en plus de lieux accessibles.
Ce n'est pas plus tard qu'hier que l'aéroport londonien d'Heathrow a mis en service son réseau d'accès sans fil à Internet haut-débit. Tout cela, il le fait à partir d'un simple ordinateur portable personnel muni de la technologie
Centrino d'Intel, compatible avec la norme Wi-Fi.
L'Europe avait donc pris un retard sur les Américains dans l'accessibilité à des réseaux sans fil. La division britannique d'Intel espère implanter plus de 2000 points de connexions d'ici la fin de l'année alors que le décompte actuel est de 800. En partenariat avec British Telecom et la société de gestion des aéroports BAA, les aéroports de Londres Gatwick, Stansted et Aberdeen en sont maintenant munis.
Le prix des connexions dans les aéroports s'adresse principalement aux gens d'affaires puisque son prix n'est pas encore assez abordable. Une heure de navigation se facture 6 livres sterling (8,79€ ou 13,80$CA) ou un abonnement mensuel à 85 livres sterling (124,49€ ou 195,50$CA).
Du côté de la France, le service a été inauguré la semaine dernière à l'aéroport Charles-de-Gaulle à Paris et le sera le mois prochain à Francfort.
La SNCF va cependant s'assurer de l'excellence de son service avant d'offrir l'Internet sur son réseau sans fil. Des liaisons radio seront installées à bord des TGV et mises à l'essai dès septembre dans la liaison Paris-Pau. Dans une première étape, seulement des services multimédias seront offerts tel que regarder des films, écouter de la musique ou jouer à un jeu vidéo. D'autres services seront aussi offerts: la météo, les nouvelles, l'horaire des trains, des cartes touristique ainsi que la possibilité de suivre l'évolution du train sur son itinéraire grâce à des données de géolocalisation.
La connexion Wi-Fi restera gratuite, mais les services multimédias seront facturés à l'utilisation une fois que les essais seront terminés. Il sera également possible de louer un appareil avant de monter à bord du train pour ceux qui n'en possède pas. Pour ce qui est de la connexion à Internet, son implantation sera un peu plus longue. La connexion actuelle par GPRS (plus rapide que le GSM) ne serait pas suffisante avec ses 115 Kbps pour les partager entre de nombreux utilisateurs. Un lien par satellite devra donc être envisagé pour une plus grande bande passante lorsque ce service sera rajouté.