Un chercheur australien a développé un algorithme permettant d'accroître la vitesse des connexions ADSL, qui atteindront ainsi des débits jusqu'à 100 fois supérieurs aux débits actuels.
L'algorithme permettant cet exploit a été mis au point par un chercheur de l’Université de Melbourne, John Papandriopoulos, dans le cadre de sa thèse de doctorat. L'algorithme en question permet une réduction du « bruit » nuisant aux transmissions, autorisant ainsi des débits supérieurs sur la ligne ADSL (en français, RNA pour raccordement numérique asymétrique). Son principe est de réduire le niveau des interférences électromagnétiques propres aux réseaux cuivrés. Le nombre de paquets perdus au cours d'une transmission est ainsi réduit. Ces paquets correctement transmis n'ayant pas à être transmis à nouveau, le taux de transfert est augmenté.
Le phénomène dont il est question ici se nomme diaphonie. Il s'agit de bruit sur la ligne téléphonique produit lorsqu'un premier signal interfère avec un second, par induction magnétique. C'est ce qui limite la bande passante des transmissions établies par câble téléphonique cuivré.
Melbourne Ventures, société rattachée à l’Université de Melbourne, est chargée de la commercialisation de cette nouvelle technologie, qu'elle considère prometteuse et qui a l'avantage non négligeable de ne pas nécessiter de nouveaux équipements. Melbourne Ventures considère que cette technologie pourrait s'avérer intéressante pour n’importe quel pays doté d’un réseau cuivré, et s'attend à ce qu'elle soit adoptée par un grand nombre de personnes.